Castillon-la-bataille : Un critérium pluvieux mais heureux !


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/08/2011 PAR Bérénice Robert

Trente tours de circuit étaient initialement prévus, mais les conditions climatiques ont convaincu les organisateurs d’abréger les souffrances des cyclistes et des spectateurs en raccourcissant la course. Cela n’enlève par ailleurs rien au mérite des coureurs qui ont dû gravir sous la pluie la terrible côte de Belvès, la difficulté qui fait de ce critérium le critérium le plus éprouvant de France. Cela n’a rien enlevé non plus au suspens de la course, dont l’issue est restée incertaine jusqu’au bout. Dès le début, les attaques ont fusé et la première échappée s’est formée, comprenant notamment Mickael Delage, local de l’étape et Pierre Rolland, vainqueur de l’Alpe d’Huez. Elle n’a pas fait long feu, rattrapée par le peloton emmené à un train d’enfer en particulier par Alberto Contador. Un peloton dont il finira par s’extirper durant les derniers tours, accompagné entre autres du chouchou du public Thomas Voeckler. Et c’est un Voeckler porté par les cris des spectateurs qui remportera pour la première fois cette course qui a sacré les plus grands.

Mickael Delage, l’enfant du pays, finit 4è

Mais si le coureur vendéen de l’équipe Europcar était certainement la star de ce critérium, l’enfant du pays, Mickael Delage, était pour sa part en terrain conquis. Celui qui explique avoir commencé le Mickael Delage en séance d'autographesvélo « parce que sa famille était dans le vélo et que depuis tout jeune il allait voir les courses » avait en effet lui aussi sa part de supporters dévoués. Il faut dire qu’il s’est particulièrement démarqué sur le Tour de France, puisqu’il a été par deux fois élu le plus combatif de l’étape. Même si, comme il l’explique, « c’est bien d’être combatif mais c’est mieux de gagner une étape ». « Mais c’est mieux que cela se passe comme ça que comme l’année passée [ayant lourdement chuté durant la deuxième étape, il avait été contraint d’abandonner], ça m’a redonné un peu de motivation, j’avais quitté trop tôt », ajoute-t-il. Une expérience qu’il espère bien renouveler l’année prochaine, s’il est sélectionné, pour le plus grand plaisir de son fan club qui le suit sur chaque aventure. Et une chose est sûre, malgré la pluie, ils ont du repartir contents, puisque le coureur de la FDJ a fini 4è, talonnant les leaders du Tour.

Bérénice Robert. 

Crédit photo : Bérénice Robert, Aqui!


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