Dominique et Chloé deux contrats de génération deux profils atypiques


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/01/2015 PAR Sybille Rousseau

Chloé Alix a 21 ans. Lors d’un stage en troisième elle a découvert le métier de prothésiste dentaire. Une profession qui lui a tout de suite plu. « Le côté manuel et artisanal m’a beaucoup attiré ». La jeune fille se dirige alors vers l’école dentaire de Toulouse. Passe un BEP puis rentre en BTS. Là, la situation se corse. « J’ai mis beaucoup de temps à trouver un employeur pour mon contrat d’apprentissage. J’ai passé des coups de fil jusqu’à Moissac. » Un beau jour elle décide d’appeler le laboratoire Auberger situé au Passage d’Agen. En plein déménagement, le responsable Nicolas Auberger ne peut la recevoir. Quelques mois plus tard, la laboratoire dépose une offre à Pôle emploi. Elle y répond et sera reçue pour un entretien. Elle sera embauchée en septembre 2014 en contrat de génération*. Il prend l’annuaire et passe un seul coup de fil … Dominique Ragon, lui, à 56 ans. De 15 à 25 ans, il travaille en tant qu’apprenti prothésiste dentaire. Puis change d’emploi. En 2013, il perd son travail. Là il se dit qu’il pourrait peut-être renouer avec ses premières amours. « Il est vrai que j’appréhendais de ne pas retrouver les gestes. En fait ils reviennent naturellement ». Il prend l’annuaire et passe un seul et unique coup de téléphone. Ce sera à Nicolas Auberger. Il lui propose de faire un stage dans son laboratoire. Nicolas Auberger accepte immédiatement. Mais pour des raisons financières, il ne peut l’embaucher. Un an plus tard, le directeur le recontacte pour lui proposer un emploi, un contrat de génération qu’il signera en mai 2014.
En l’espace de quatre mois donc, cette petite entreprise qui ne comptait qu’un seul et unique salarié, le directeur, a triplé ses effectifs. Aussi, ayant embauché deux contrats de génération (un senior de plus de 55 ans et un jeune de moins de 26 ans) en moins de six mois, Nicolas Auberger a pu bénéficier d’une aide financière de 24000€ (répartie sur trois ans) ainsi qu’une aide de 4000€, Dominique Ragon étant travailleur handicapé. Nicolas Auberger se dit très fier de ses deux nouvelles recrues. « Nous faisons un beau travail d’équipe ». Il a également embauché sa mère dernièrement pour effectuer les tâches administratives. Et très prochainement, il envisage de recruter un contrat de professionnalisation. « Mais je n’irai pas plus loin que cinq salariés, assure-t-il. Je souhaite garder une entreprise à taille humaine pour un suivi et un travail de qualité. »
*Ces contrats de génération sont des contrats à durée indéterminée à temps plein.

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