Classée à l’Unesco, la citadelle de Blaye… aura besoin d’argent


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/07/2008 PAR Nicolas César

« C’est la reconnaissance d’un travail de plus de quatre années que nous avons mené tous ensemble, l’ensemble des maires du réseau, qui est fait de petites villes… C’est un réseau qui représente bien la France », se félicite Jean-Louis Fousseret, maire socialiste de Besançon et président de l’association Réseau des sites majeurs de Vauban. En 2005, il avait pris l’initiative de mettre en place une démarche collective, afin de présenter un réseau cohérent de sites typiques de l’art de Vauban.  Aujourd’hui, cette démarche est couronnée, avec 12 sites classés à l’Unesco sur 14 proposés. Seules deux des oeuvres présentées n’ont pas été retenues: le château de Bazoches (Nièvre, centre) et le fort transformé en citadelle du Palais à Belle-île-en-mer (Morbihan, en Bretagne).

Des fonds pour assumer les conséquences du classement Unesco

Si ce classement au patrimoine mondial devrait inconstestablement apporter sur le plan économique aux villes concernées, certaines communes s’inquiètent des investissements nécessaires pour conserver et assumer les conséquences de ce label. « Tout seuls, on n’arrivera pas à faire face, il faut qu’on nous aide », déclare ainsi Richard Alvarez, le maire (sans étiquette) de Neuf-Brisach, dans le Haut-Rhin, , à la tête d’une petite commune de 2.400 habitants. Il s’attend à passer de 20 000 à 60 000 visiteurs par an. Ce qui supposerait de trouver des aides techniques et financières pour ouvrir des hôtels et restaurants, créer des circuits touristiques et rénover le musée, afin d’accueillir cet afflux de touristes. Certaines villes réclament donc l’appui financier de l’Etat, de la Région, du Département et de l’Europe, avec des fonds Feder, pour les aider à assumer les frais d’entretien et de restauration de leur citadelle.

A Blaye, en Gironde, on se souvient par exemple que la restauration du couvent des Minimes, a coûté la bagatelle de 200 millions d’euros. En attendant d’éventuelles aides, le nouveau maire de Blaye, Denis Baldès, indique qu’il signera vendredi 11 juin la « charte du triangle Unesco-terroirs » avec Alain Juppé, maire de Bordeaux, et Bernard Lauret, maire de Saint-Emilion, « afin de mieux mettre en valeur nos patrimoines ». Jusqu’à aujourd’hui, Blaye accueille environ 200.000 visiteurs par an. Dès cet été, sa fréquentation pourrait augmenter.

Nicolas César







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