Covid 19: la campagne de vaccination a démarré en Nouvelle-Aquitaine


ARS Nouvelle-Aquitaine
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/01/2021 PAR Solène MÉRIC

C’est en présence du directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, Benoît Elleboode, du préfet des Pyrénées-Atlantiques, Eric Spitz, du président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Jacques Lasserre, et du maire de Pau, François Bayrou, que la première résidente du centre Jean-Vignalou à Pau a reçu une première dose du vaccin Comirnaty. La première injection de Nouvelle-Aquitaine pour Nicole, 77 ans, suivie par celle administrée, pour l’exemple, au Directeur de l’ARS, “médecin et personne à risque”, précise la structure. A leur suite, 10 autres résidents de l’USDL et 20 personnels soignants volontaires de l’hôpital de Pau, ont également été vacciné ce lundi après-midi.
Ailleurs dans la région, l’hôpital de Saintes a lui aussi démarré les vaccinations ce 4 janvier. Une première journée ici dédiée au personnel soignant de plus de 50 ans, avant, mardi 5 janvier de lancer les vaccinations auprès des résidents volontaires de l’USLD de l’hôpital.
La campagne de vaccination se poursuivra ensuite, mercredi 6 janvier, dans les Ehpad de Lormont (dans la métropole bordelaise) puis de Roch à Montlieu-la-Garde en Charente-Maritime jeudi. Au Pays-Basque, les premières doses du vaccin arriveront mercredi à l’hôpital de Bayonne et seront là aussi administrés à partir de jeudi. Toutes ces premières injections devront être suivies d’une seconde dans un délai maximal de 21 jours.

Une stratégie « pour préserver les hôpitaux »
Cette première phase de vaccination va concerner 31 établissements volontaires. Si les premières dates sont donc connues pour les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde et la Charente-maritime, pour ce qui est des autres départements, les dates seront connues progressivement au fur à mesure de la validation d’une date de livraison des vaccins. A compter du 18 janvier, la campagne de vaccination se déploiera dans l’ensemble des 920 EHPAD, 63 USLD et leurs quelque 71 000 résidents, ainsi qu’à destination des personnes âgées accueillies dans d’autres établissements tels les résidences seniors. Cette première phase concernera également les professionnels de santé dans ces établissements ainsi que dans les établissements de santé ‘support’, dès lors qu’ils ont plus de 50 ans ou avec comorbidité à risque de forme grave de COVID-19.

Il s’agit pour le Directeur général de l’ARS, en conformité avec la stratégie vaccinale nationale, de « protéger en priorité les personnes qui décèdent le plus à savoir les personnes âgées qui résident en Ehpad et qui représentent 1% de la population mais 30 % des décès ». Au delà de ce public, l’objectif est de “préserver les hôpitaux”, d’où le choix d’intégrer dans cette première phase, la vaccination des personnels de plus de 50 ans et personnels “à risque” volontaires, souligne-t-il.

C’est à compter du 20 janvier, que les personnes âgées de plus de 75 ans et l’ensemble des professionnels de santé pourront se faire vacciner gratuitement, sous condition de consultation préalable obligatoire. Objectif de cette consultation : recueillir le consentement des personnes et vérifier qu’elles ne présentent pas de contre-indications telles que des antécédents d’allergies graves.

 

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