Débat autour du nucléaire et des énergies renouvelables à O2 radio à Cenon


Nicolas César
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 08/12/2011 PAR Nicolas César

« Un accident nucléaire, ce n’est pas un accident national, mais international. Par conséquent, quel que soit le pays, démocratie ou dictature, la transparence en matière d’information est obligatoire », rappelle Florion Guillaud, expert à la Clin, dont 50% des membres sont des élus, 10% des syndicats, 10% des experts, 10% des professionnels… Pour Stéphane Lhomme, président de « Tchernoblaye », « la transparence n’existe pas dans le nucléaire. C’est un leurre ». Ce dernier regrette qu’il ait fallu une nouvelle catastrophe, celle de Fukushima, au Japon, pour que « les citoyens prennent conscience des dangers du nucléaire ». « Pendant 25 ans, on nous a accusé de jouer sur la peur », ajoute-t-il. Stéphane Lhomme souligne, au passage, que depuis cet accident, le Japon a fermé « 45 centrales nucléaires sur 54 ».

Faut-il sortir du nucléaire ?
C’est pourquoi, aujourd’hui bon nombre de citoyens, de pays, s’interrogent sur une éventuelle sortie du nucléaire. A ce titre, l’accord entre Europe écologie-Les Verts et le PS, a fait grand bruit et alimenté le débat. A en croire Gilles Drogou des Amis de la terre, la seule solution est de « sortir du nucléaire. La Belgique, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ont décidé d’arrêter le nucléaire ou de ne pas continuer », qui précise que « dans les années 80, la France était leader mondial des énergies renouvelables ». Mais, ceci ne va pas sans poser de questions. Combien coûterait-il de sortir du nucléaire en France économiquement et socialement ? « Le nucléaire représente des milliers d’emplois et 4 à 5 milliards d’euros par an pour EDF et Areva », prévient Jean-Pierre Pervès président de la Sfen (Société française de l’énergie nucléaire). « Le coup du démantèlement des 58 réacteurs en France est estimé à plus de 400 milliards d’euros », ajoute Gilles Drogou. Ce dernier énumère les solutions alternatives : la biomasse, la géothermie, l’énergie solaire, l’éolien, l’hydraulique. « Dans le monde, le nucléaire ne représente que 2% de la production de l’énergie », met en perspective Stéphane Lhomme. « Nous aurons encore besoin du nucléaire à l’avenir et des énergies renouvelables », conclut Jean-Pierre Pervès.

                                                                                                                          Nicolas César

Crédit photo : NC

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