Des territoires européens s’unissent autour d’art pariétal


Outil de promotion touristique, le passeport d’art rupestre du Sud-Ouest de l’Europe réunit des sites de la préhistoire de la Dordogne, d’Espagne et du Portugal.

Le passeport d'art rupestre a fêté son premier anniversaire au musée du PérigordClaude-Hélène Yvard | Aqui
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/07/2022 PAR Claude-Hélène Yvard

Lancé il y a un an, le passeport rupestre regroupe des sites de la préhistoire, de la vallée de la Vézère en Dordogne, des régions espagnoles de la Castille et du Leon, de la principauté des Asturies et de la vallée du Coa au Portugal. Individuel et gratuit, il se présente sous format papier ou en version numérique, via une application. Le passeport rupestre du Sud-Ouest de l’Europe est un outil de promotion touristique qui permet aux voyageurs qui le détiennent d’enregistrer leurs visites dans les sites partenaires, d’obtenir des réductions et des cadeaux.

Depuis quelques années, le département de la Dordogne, les provinces espagnoles de Cantabrie, de la Castille et du Leon, la principauté des Asturies et celle de la Vallée du Coa au Portugal ont signé un protocole de coopération pour la promotion de travaux conjoints dans les domaines de la recherche scientifique, la conservation, la diffusion culturelle du patrimoine préhistorique et le développement touristique de leurs territoires respectifs.

« L’art rupestre, socle du développement du tourisme en Dordogne »
Ils ont créé il y a un an,  le passeport d’art rupestre du Sud-Ouest de l’Europe, qui réunit une soixantaine de sites dont depuis cet été, le musée d’art et d’archéologie du Périgord, qui abrite quelques pièces remarquables, enfin dévoilées au public.
Ce passeport, en format papier ou version numérique (téléchargeable à partir d’une application) permet aux voyageurs de gagner des cadeaux. Il est disponible aux entrées des sites en format papier. 

« L’art rupestre a été le socle premier du développement du tourisme en Dordogne. N’oublions pas que la discipline de la préhistoire est née au Eyzies à la fin du XIX e siècle », rappelle Sylvie Chevalier, présidente du Comité départemental du tourisme. « Lancé en juillet 2021, ce passeport fonctionne très bien auprès de nos visiteurs, notamment Espagnols », précise André Barbé, directeur de la Sémitour, qui gère notamment le Thot et surtout Lascaux, en vallée de la Vézère.

Six sites du Périgord figurent dans ce fameux fascicule : Le Centre international de l’art pariétal de Montignac-Lascaux, le parc du Thot, l’abri de Laugerie Basse, le Pôle d’interprétation de la préhistoire aux Eyzies, la Grotte de Rouffignac et désormais le musée d’art et d’archéologie du Périgord à Périgueux. Une série d’actions promotionnelles est proposée tout l’été aux porteurs de ce passeport. Le parc du Thot offrira par exemple 50 kits peinture aux touristes munis de ce fameux document. 

Un chemin de l’art rupestre

Depuis six ans, la Dordogne adhère au chemin de l’art rupestre préhistorique (CARP). Financé par des fonds européens, cet itinéraire culturel offre 112 grandes destinations archéologiques et rupestres de grand intérêt culturel, scientifique, archéologique dont certains sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Les destinations qui composent cet itinéraire accueillent près de deux millions visiteurs. Parmi elles, on trouve, outre Altamira, Alta en Norvège, Valcamonica en Italie,  les sites Foz Côa et Siega Verde, la grotte Chauvet en Ardèche. Ce patrimoine culturel a une véritable vocation européenne de par son contenu, sa signification et son tracé géographique. 

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