Destinées numériques de l’Adeiso : le numérique, moteur d’innovations dans les entreprises


Adeiso
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/11/2013 PAR Nicolas César

Ce jeudi 28 novembre, le théâtre des quatre saisons à Gradignan affichait complet. Les Destinées numériques de l’Adeiso (Association pour le Développement de l’Electronique et de l’Informatique dans le Sud Ouest) sont devenues un événement incontournable en Aquitaine. L’Aquitaine, qui entend être leader européen du numérique au service de l’humain demain. C’est l’endroit où il faut être pour comprendre comment le numérique va révolutionner le monde dans les prochaines années. Le matin, un atelier a parfaitement montré comment le numérique est un moteur de la transformation de l’entreprise.

Coffre-fort électronique, Bordeaux en poche, observatoire du numérique, cloud privé…Ainsi, à « la Banque Postale, nous sommes passés du mono-canal ou transcanal », a mis en avant Patrick Lacorre, directeur qualité/sécurité à la Banque Postale. En clair, cela signifie que désormais un client va commencer à se renseigner sur un nouveau produit depuis son smartphone et s’il veut être mis en relation avec un conseiller, il n’aura qu’à cliquer sur le bouton « call ». Des clients de plus en plus exigeants, qui souhaitent pouvoir joindre leur banque quasiment 24/24 et 7 jours sur 7.
Tout ceci a supposé une grande réorganisation interne et de nouveaux services comme la possibilité de réaliser des signatures électroniques ou un accès à un coffre-fort électronique. Sans oublier la gestion du « contexte client », le suivi de son dossier quel que soit le canal utilisé. La Banque Postale vient aussi d’annoncer la possibilité d’imprimer prochainement des objets en 3D dans ses agences. Autant d’innovations qui montrent la montée en puissance du numérique. C’est pourquoi La Banque Postale a mis en place un observatoire du numérique, où un panel de clients suggère des innovations pour demain.
A « Filhet-Allard, nous sommes passés d’une logique de produits à une logique de services », a expliqué son DSI, Christian Pinguet. Pour être plus réactif, un cloud privé a, par exemple, été créé. Un réseau social pour les motards est né aussi. Même révolution à la mairie de Bordeaux. L’accès aux services s’est dématérialisé avec l’arrivée de la carte Bordeaux ma ville en 2008, qui permet de payer la crèche, la cantine des enfants… Avec l’arrivée au 1er trimestre 2014 de « Bordeaux en poche », tout nouveau service, le citoyen va maintenant pouvoir acheter ses tickets à la piscine, prolonger le prêt de ses livres depuis son smartphone équipé du NFC (sans contact) et même donner de l’info grâce à une application sur Twitter (piscine pleine, aller ailleurs…), a décrit Pascale Avargues, DGA en charge de l’informatique et de l’innovation numérique à la Mairie de Bordeaux.

Le numérique a été aussi utilisé par la Ville pour demander aux Bordelais leur avis sur le vélo idéal à travers la plateforme jeparticipebordeaux.fr ou encore pour financer l’achat d’une sculpture de Plensa. De vraies ruptures technologiques facilitant la vie quotidienne et dont nos concitoyens sont de plus en plus demandeurs. Ce qui génère un travail considérable pour sécuriser les données personnelles. De nouveaux services sont déjà prêts comme la reconnaissance vocale à La Banque Postale pour s’identifier. « Et, ça marche même si vous avez des maux de gorge », a précisé Patrick Lacorre.
A noter, que lors de cette 3ème édition des Destinées numériques, le pôle numérique aquitain a été officiellement lancé. 

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