Futuroscope : le parc poitevin présente ses nouveautés 2015


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 16/04/2015 PAR Romain Béteille

Le 21 mars dernier, Dominique Hummel, président du Futuroscope depuis 2002, avait tout pour retrouver le sourire : l’attraction « La machine à voyager dans le temps », qui met en scène les Lapins Crétins, nouvelles mascottes de la société de développement de jeux vidéo Ubisoft, a reçu le prix de meilleure attraction du monde attribués par l’ensemble des professionnels du secteur réunis au sein de la TEA (Themed Entertainement Association). C’est la deuxième fois que le parc poitevin reçoit ce prix américain : la première fois, c’était en 2012, avec l’attraction « Arthur, l’aventure 4D » s’inspirant de la trilogie littéraire et cinématographique de Luc Besson, « Arthur et les Minimoys ». « Les américains nous ont dit qu’ils aimaient ce ton décalé, ce côté irrévérencieux qu’on retrouve dans l’attraction. Les gens doivent quand même s’asseoir sur une cuvette de WC pendant toute l’attraction ! », souligne Dominique Hummel. 

Avec 200 000 visiteurs supplémentaires en 2014 dont 70 000 girondins, la direction du parc ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. A l’horizon 2015, elle compte bien atteindre 90 millions d’euros de chiffre d’affaires, et même les cent millions pour ses trente ans en 2017. A l’heure actuelle, c’est 15% de ce chiffre d’affaires qui est consacré à l’innovation et aux nouvelles attractions, soit entre douze et treize millions d’euros par an. Selon une enquête interne, l’image du parc est même plutôt studieuse : 64% des premiers visiteurs pensent qu’il s’agit d’un lieu ou l’on apprend des choses, plus qu’un lieu où l’on samuse (50%). « Nous avons une image plutôt futuriste à cause de l’utilisation de la technologie dans nos attractions, mais nous nous tournons de plus en plus vers le digital, le spectacle vivant, le théâtre, avec ce côté « fun » que nous voulons renforcer », assure le directeur du parc. 

Une dynamique nouvelle Et des nouveautés, il y en aura aussi en 2015. Avec plus de 7000 employés dont le tiers est lié à son activité de tourisme, le Futuroscope a déjà un projet d’investissement économique en Inde. Le parc a même un clone… chinois ! Il faut dire qu’il marque une exception à plus d’un titre : avec 85 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014, c’est le deuxième parc d’attractions de France, juste derrière Disneyland Paris. Côté attractions, les visiteurs ont pu découvrir en février les débuts de l’Arena Fun Xperiences, une verrière sous laquelle se massent une dizaine de jeux mettant à l’épreuve l’agilité, l’adresse et les réflexes des participants. Labyrinthe de lasers, descente en chute libre à 40 km/h ou jeu de « combat psychologique » (deux personnes s’affrontent pour essayer de deplacer une balle dans un tube de verre par la seule force de la pensée et de deux électrodes fixées sur leurs tempes)… il y en a pour tous les goûts. Depuis quelques jours, on peut aussi découvrir les premiers pas des « Mystères du Kube », un spectacle vivant et rythmé, ou les comédiens interagissent avec les animations déroulées sur un écran géant, compilant effet visuels et sonores. Enfin, l’été ne sera pas en reste avec l’arrivée de « Futur- l’expo », bâtiment de 700 mètres carrés avec des objets connectés, de la cuisine moléculaire, des imprimantes 3D et même un dressing totalement virtuel, pour essayer les robes et costumes sans avoir à les sortir du placard ! 

Le Futuroscope continue donc sur sa lancée, avec des ambitions et un enthousiasme sensible quant à la future grande région. « La nouvelle taille du territoire va certainement pouvoir créer un marché intérieur. Toute la problématique sera de trouver comment attirer, nous allons devoir nous mettre en prospection d’une nouvelle clientèle étrangère, mais nous sommes en train de mettre en place une dynamique nouvelle. C’est une région qui va bouger, à nous d’innover dans cette nouvelle étape », confie Dominique Hummel, qui ne cache pas ses ambitions. Et le parc poitevin n’a pas à rougir face aux leaders que sont le Puy du Fou et Disneyland : depuis sa création en 1987, 46 millions de visiteurs ont déjà acheté leur billet d’entrée. 

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