Girondins de Bordeaux : le feuilleton Jean Tigana se poursuit


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Publication PUBLIÉ LE 28/02/2011 PAR Nicolas César

Ce week-end, il se disait que, malgré la victoire face à Auxerre 3-0, Jean Tigana voulait jeter l’éponge. A l’évidence, il s’est senti lâché par ses joueurs à Lorient (défaite 5 à 1). « J’ai proposé ma démission parce que je pensais que j’étais un petit peu un frein. Et moi je n’aime pas être un frein. Je fais partie des joueurs, des entraîneurs qui aiment bien avancer et on est arrivé à me démontrer que je n’étais pas un frein et qu’on pouvait continuer à travailler ensemble ». Dans le football moderne, il est assez rare qu’un entraîneur se voit comme un « boulet » pour l’équipe et soit maintenu. Ou alors, la sortie de piste est proche… A Bordeaux, le malaise est évident et ces déclarations de Jean Tigana ne font que le confirmer. Le courant ne passe plus avec un certain nombre de cadres de l’équipe. Alors, pourquoi garder Jean Tigana ? Pour faire des économies d’argent ? On a le sentiment que M6, l’actionnaire joue « petits bras » depuis cet été.

Un recrutement, loin des ambitions affichées
Alors que le club a vécu une fin de saison dernière catastrophique et que des leaders tels Gourcuff et Chamakh ont quitté les bords de Garonne, aucun renfort de poids n’est venu renforcer l’équipe. Le recrutement n’est pas à la hauteur et des joueurs clés de l’équipe ne sont plus à leur niveau. Difficile dans ces conditions de prétendre jouer les trois premières places du championnat. Ces dernières semaines, Jean Tigana a avoué à plusieurs reprises son « impuissance ». A 13 journées de la fin de la compétition, les Girondins pointent à la 10è place de la Ligue 1 avec neuf points d’avance sur le premier relégable et avec onze points de retard sur le podium. Le problème, c’est que la Ligue des champions s’éloigne de plus en plus. Et, pas seulement pour cette année. Il y a encore un an, les Girondins faisaient match nul chez eux contre Chelsea. Une grande équipe met longtemps à se construire, mais il faut peu de temps pour la détruire. Et, ça visiblement, l’actionnaire principal ne l’a pas encore compris. 

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

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