Hommes-Entreprises : le destin de la France et le nôtre en débat


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/05/2016 PAR Joël Aubert et Romain Béteille

« Acteur du changement, Maître de son destin »: le thème choisi cette année appelle une réflexion entre philosophie et politique. Il l’a été, et Christophe de la Chaise, le directeur du Ceca le dit en pensant à cette phrase dont Nelson Mandela, depuis sa prison avait fait, dans la résistance, une manière d’être permanente:  » Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. » A titre individuel ou collectif, sommes-nous maître de notre destin ? Une interrogation, au coeur de l’Université de cette année, où l’état de la France, de la société française, dans le vaste monde, sera au centre des conférences et des échanges.

Le destin de la France donnera lieu à une mise sur orbite, à la façon Hubert Védrine. L’ancien ministre des Affaires étrangères, de conférence en conférence, reprenant l’analyse développée dans son livre « La France au défi » ne manquera pas de rappeler qu’au prix de réformes nécessaires elle garde toutes ses chances. Un propos d’autant plus attendu que la loi El Khomri sera passée par là, entre printemps mouvementé et été incertain. Il ne sera pas moins intéressant de porter le regard sur un monde de plus en plus instable, à travers la conférence de Pascal Chaigneau directeur du Centre d’études diplomatiques et stratégiques. Autres interventions très attendues, celle de François-Xavier Bellamy et Xavier Pommereau. Le premier, enseignant et dont le livre , « Les Déshérités ou l’urgence de transmettre », a mis le doigt sur le décrochage scolaire et le second, un homme d’ici, le psychiatre chef de pôle au CHU de Bordeaux, nous livrerons un état de la jeunesse française dont il ne suffira pas au prochain président de la République de dire qu’elle sera sa « priorité ».

Autres temps forts de ces deux jours, une série de témoignages autour de l’économie avec le jeune entrepreneur Oussama Amar figure de la French tech, sur des enagements personnels et parcours de vie aussi, avec un homme le chinois Kim-Dong Chen qui a fait aimer l’art contemporain à son pays et deux jeunes femmes, Anne-Dauphine Julliand et Anga Linder qui ont su surmonter les pires épreuves.

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