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PUBLIÉ LE 13/04/2011 PAR Nicolas CésarL’inquiétude est vive dans les vergers. C’est la première fois que cette bactérie attaque des kiwis dans la région. Il n’y a pour l’heure qu’un cas avéré. « Mais, cette bactérie se développe très vite et le producteur touché a dû arracher une partie de ses arbres sur ses parcelles », déplore Emmanuel Maupas, chef du service production végétale à la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne. Car, le problème est qu’à ce jour, il n’existe pas de traitement curatif, seulement des solutions pour éviter la propagation de la maladie. Or, le Lot-et-Garonne est le deuxième département français producteur de kiwis et le premier pour les surfaces plantées. Sa production annuelle représente 15 000 tonnes sur 700 ha. « Les enjeux économiques sont importants », souligne Emmanuel Maupas.
L’urgence : aller dans les vergers pour faire un état des lieux du développement de la bactérie
Pierre Camani, le président du Conseil général du Lot-et-Garonne a demandé au ministre de l’Agriculture que des mesures d’urgence soient mises en place, à savoir l’autorisation de mise en marché de deux produits phytosanitaires (Serenade Max et Nordox 75 WG). La dérogation se fait toujours attendre. Pourtant, cela permettrait d’endiguer la progression de la bactérie et de protéger les vergers qui n’ont pas encore été touchés. L’Etat a d’ores et déjà mis en place un plan de surveillance. « L’urgence est d’aller dans les vergers pour faire un état des lieux du développement de la bactérie », précise Emmanuel Maupas. Une réunion est prévue avec les services de l’Etat en début de semaine prochaine à ce sujet. Les jours sont désormais comptés pour éviter une catastrophe économique.
Crédit photo : Biocoop du Rouennais
