Julien Sauvage, le premier nageur aquitain qualifié pour les JO 2012


Julien Sauvage
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/06/2012 PAR Nicolas Laplume

Il rejoint le club des Dauphins du TOEC (Toulouse) en 2003, spécialement pour concilier études et sport de haut niveau, ce qui n’a pas été une chose facile à réaliser. « Pour aller chercher les meilleures places, ça devient compliqué de faire les deux. Dès que j’ai fini mes études, j’ai senti une grosse progression à l’entrainement.». Depuis 2010 et l’obtention de son diplôme d’ingénieur, il se consacre entièrement à la natation, ce qui lui a permis de progresser beaucoup plus vite. Un premier titre de champion de France du 5km en 2010, une 13ème place aux championnats d’Europe du 5km la même année, un titre de vice-champion de France du 10km l’année suivante et une Coupe du monde du 15km en 2012.

Julien Sauvage

Julien a toujours eu une attirance pour cette discipline. Il a d’abord commencé la natation en piscine comme tous les nageurs. De temps en temps, des sorties en eau libre étaient organisées pour le plaisir uniquement. Cela lui a de suite plus et il a trouvé dans les courses en eau libre, une ambiance qui lui correspondait parfaitement : « L’ambiance est un peu plus décontractée, un peu moins de prises de tête comme il peut y avoir en piscine et moi je me sentais mieux dans cet atmosphère-là. ». C’est  une discipline qui demande de l’endurance. Pratiquée en milieu naturel, cela ressemble beaucoup au Tour de France. En effet, les nageurs forment un peloton et ont la possibilité de se ravitailler pendant la course. A Londres, les nageurs devront effectuer 6 tours de 1,67km, soit 10km au total. Dans ce genre de courses, le départ est primordial car il est très difficile de rattraper son retard lorsque le peloton est lancé.

A quelques semaines des JO, Julien Sauvage est en pleine préparation. Actuellement, il termine un long cycle de 4 semaines intensives avec beaucoup de kilomètres parcourus. Il va ensuite entamer une période de 2-3 semaines plus calmes, avant de repartir sur un gros cycle décisif juste avant les Jeux. Entre la piscine et la salle de musculation, le nageur français passe plus de 35h par semaine à s’entraîner. L’année dernière, il a parcouru pas moins de 3000km en une saison. Ce chiffre montre à quel point il faut s’entraîner dur pour les Jeux Olympiques. Julien espère désormais trouver un emploi dès septembre, tout en continuant la natation, afin d’assurer son avenir professionnel. 

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