L’AFDI développe son action au Bénin


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/07/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

Les choses ne sont pas toujours simples. Même si la volonté est là. Depuis 2011, les agriculteurs des Pyrénées-Atlantiques ont noué des liens avec leurs homologues colombiens. Cela, afin de mettre en place des transferts d’innovations techniques dans des domaines comme l’exploitation des ruminants et la pisciculture. Sur le continent africain, une aide a de même été apportée aux riziculteurs béninois afin de dynamiser leur production.

Parce qu’il faut aussi tenir compte des réalités du terrain, ces actions ont connu des fortunes diverses : faute de pouvoir déboucher sur un partenariat concret, les échanges avec la Colombie ont finalement été arrêtés (« quitte à reprendre par la suite »). Au Bénin, des dissensions survenues au sein d’organisations professionnelles régionales ont par ailleurs amené l’AFDI à modifier son intervention pour l’élargir cette fois-ci sur le plan national.

 « Mais le travail réalisé a comporté bien des aspects positifs » estime Nicolas Bernatas, le président de l’AFDI 64, heureux des échanges qui ont pu se créer à cette occasion.

L’expertise des Pyrénéens sur la transhumance

Une nouvelle action a aujourd’hui été mise en place. Elle se déroule en liaison avec AFDI 47 qui est depuis est depuis quinze ans le partenaire de l’Association nationale des organisations paysannes d’éleveurs de ruminants du Bénin (ANOPER).

Organisation de marchés autogérés, état sanitaire des troupeaux, développement de cultures fourragères etc… Tout un travail, auquel l’AFDI a apporté son soutien, a été entrepris dans les départements du Zou et des Collines, qui se situent au centre du pays. Une région dont 90% de la population est rurale.

Les défis à relever sont toutefois nombreux. Qu’il s’agisse d’améliorer les conditions de vie des familles (ce qui passe par la hausse des revenus,  comme par la scolarisation des enfants), d’aider les femmes, à qui cette tâche incombe, à valoriser les produits qu’elles travaillent : lait, fromage. Ou encore de résoudre les conflits, parfois violents, survenant entre les agriculteurs sédentaires dont les terres sont traversées par les troupeaux des nomades.

Dans ce cadre, l’expertise des éleveurs d’AFDI 64, accoutumés à emmener leurs troupeaux en estive, a été sollicitée. Cela, afin d’apporter un appui technique à la gestion des pâturages et de la transhumance.

Au-delà des frontières, le langage est en effet le même. « Maîtrise du foncier, installation des jeunes etc. Les échanges entre paysans permettent de constater que les problématiques sont souvent identiques » assure Patrice Ebrard, le président de l’AFDI Aquitaine.

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