L’Espagne au coeur des ballets de Biarritz – 7 et 8 août


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 23/06/2008 PAR Joël AUBERT

Le genèse d’une création artistique est souvent une somme de hasard. Une rencontre, une lecture, une commande. Thierry Malandain, directeur – chorégraphe des Ballets Biarritz a connu tout cela à la fois pour son dernier spectcle. « L’amour sorcier est une commande de l’opéra de Saint Etienne, explique le chorégraphe. J’ai ensuite rencontré Manolo Valdès, un grand scènographe et décorateur espagnol qui vit à New York. Il a travaillé sur les Ménines de Vélazquez. Son travail m’a beaucoup intéressé. Parallèlement, j’ai lu la correspondance de Maurice Ravel où il parlait d’une musique composée pour un ballet qui s’appelait L’infante défunte ».
Et le nouveau ballet de Thierry Malandain est né.
L’infante défunte, ballet dont le livret a disparu, est devenu Le Portrait de L’Infante. « Pour créer une chorégraphie, nous avons emprunté à Velazquez, à Oscar Wilde, à l’Espagne prise entre l’austérité et une nature sensuelle et passionnée », poursuit le directeur.

Ravel et de Falla
L’Amour Sorcier reprend un ballet crée en 1915 à Madrid, sur une musique de Manuel de Falla. L’Espagne toujours. L’action se déroule en Andalousie. Deux jeunes gens, Carmelo et Candelas sont amoureux, mais hantés par le spectre d’un homme qui fut le premier fiancé de Candelas avant de mourir. « Notre version resserre l’argument au deuil que chacun doit faire après la mort de l’être aimé ou une séparation ».
Avec cette création, le ballet-biarritz est parti en tournée en Andorre, a été choisie pour représenter la France à l’exposition internationale de Saragosse et sera l’invité du Joyce Theatre de New-York pour plusieurs représentations. « Nous attendons beaucoup de cette tournée, continue Thierry Malandain. Car le public new-yorkais est connaisseur, difficile. L’enjeu est important. Si le spectacle plaît, nous aurons probablement d’autres dates aux Etats-Unis ».
En juin, lors des deux premières représentations à Biarritz, le public s’est levé spontanément pour applaudir les danseurs et le chorégraphe. En 10 ans d’existence, le ballet n’avait connu qu’une seule fois une telle ovation.

AS Lansalot

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