Bordeaux: en attendant le retour de l’Hermione…


Eric Wannin
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/07/2015 PAR Joséphine Duteuil

 Le projet n’était pas sans risques. Comme l’explique Benedict Donnelly, président de l’Association Hermione-La Fayette depuis 1994, aucune compagnie nautique n’acceptait de faire naviguer le bateau, du fait du caractère atypique de l’entreprise. L’Hermione a heureusement pu bénéficier de moyens financiers suffisants grâce à la billeterie, au soutien des entreprises et aux produits dérivés. Un forte aide logistique lui a aussi été offerte, notamment par la municipalité bordelaise, qui lui a apporté un soutien sans réserve. « Revenir à ici pour la dernière étape, c’est tout naturel pour nous » confie Benedict Donnelly « Sans la ville de Bordeaux, l’Hermione n’aurait pas réussi ».

 A l’heure du bilan et après l’enthousiasme du public pour la frégate lors de son dernier passage, il est donc temps de renouer les liens pour mieux se dire au revoir. L’Hermione regagnera Rochefort fin août, et restera dans le port charentais en attendant d’autres voyages. L’escale de l’Hermione sera l’occasion pour les bordelais de rencontrer le commandant Yann Cariou et les 80 membres d’équipage, volontaires pour les ¾, et dont certains n’avaient jamais navigué auparavant. Le jeudi 20 août, après trois jours de voyage de Brest à la Garonne, l’Hermione passera le pont Chaban-Delmas à 11h30, et rejoindra le Pont d’Honneur autour de midi. Une parade nautique célébrera son arrivée.

 Les billets seront en vente au comptoir ou à l’office de tourisme à hauteur de 5€ pour les adultes, et de 2€ pour les moins de 12 ans. Chaque soir, selon les disponibilités, un nombre limité de visiteurs aura la chance, pour 35€, de partager un repas à bord avec l’équipage et le commandant. Un buffet et une dégustation de vins de Bordeaux seront proposés aux détenteurs de ces tickets spéciaux. D’autres activités seront ouvertes à ceux qui veulent prolonger le plaisir : de l’accrovoile, l’accès à un espace spécial pour selfies et un bal sont au programme. L’occasion, pour l’équipage éprouvé par cette longue traversée comme pour les bordelais, de partager et de s’amuser. Comme le rappelle Benedict Donnely, « Ca fait aussi partie de la richesse du voyage ».

 

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