L’intercommunalité Médoc Océan au service de la surveillance des plages

Lancée le 22 mai, la surveillance des plages est effective les week-ends en avant et en après saison, avant de l’être sept jours sur sept en pleine saison. Le week-end de Pentecôte a donc permis de tester le nouveau dispositif du surveillance des plages Médoc Océan, mis en place par la Communauté de Communes des Lacs Médocains, qui coordonne ainsi la sécurité des plages des communes de Lacanau, Carcans, et Hourtin, et assure l’ensemble des charges financières liées à cette activité d’intérêt publique. Les communes jouent également leur rôle au sein de ce dispositif, puisque les services municipaux assument au quotidien le suivi des équipes de surveillance et l’assistance technique et matérielle nécessaire au bon déroulement de la saison. Les équipes de surveillances sont composés de CRS, affectés par l’Etat, et de Sauveteurs Aquatiques Civils, recrutés par le SIVU (Syndicat à Vocation Unique pour la surveillance des plages et des Lacs du littoral girondin), qui tout au long de l’été seront là pour prévenir les vacanciers des éventuels dangers des lieux de baignades (baïnes, courants,…) donner des consignes à respecter, notamment pour les zones surveillées et la pratique des sports nautiques, et bien sûr pour secourir les baigneurs en difficulté. En tout 18 CRS et 97 sauveteurs civils, en général issus des filières étudiantes sportives (STAPS), sont répartis sur les six postes de secours des plages Médoc Océans (4 à Lacanau, 1 à Carcans et 1 à Hourtin, sur 50 km de plages océanes), les cinq postes du lac de Carcans-Hourtin, et les deux postes du lac de Lacanau.

Un dispositif coûteux mais indispensable
L’information et la prévention sont, bien entendu, des outils majeurs de ce dispositif, avec des panneaux d’informations indiquant les conditions de mer, les consignes de baignades, et les mesures à respecter, qui seront mises à jour quotidiennement par les équipes de surveillance. D’autre part, des investissements ont été faits par la Communauté de Communes pour l’achat de matériels (60 000 euros) et la réhabilitation de certains postes de secours (300 000 euros), ce qui s’ajoute aux frais de fonctionnement des matériels (hélicoptère basé au Huga, 4×4, jet-ski, radiotéléphonie, …), à la prise en charge des déplacements et des frais de missions des CRS, et le salaire des Sauveteurs Aquatiques. Le tout pour un montant de 950 000 euros. Grâce à ce dispositif, le territoire Médoc Océan semble opérationnel pour assurer la sécurité des nombreux estivants, plus ou moins aguerris aux pratiques et aux dangers de nos plages. En tout cas, cette démarche peut donner des idées à l’ensemble des communes du littoral aquitain, pour mettre en place des dispositifs de surveillance concertés et efficaces.

Benoit Tamisier