La belle réaction d’orgueil des Girondins de Bordeaux face à Toulouse


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/11/2012 PAR Nicolas César

C’était jusque là une triste semaine pour les Girondins : battus en 8es de finale de la Coupe de la Ligue à Montpellier (1-0) et à Bastia dimanche dernier (3-1).  Deux revers consécutifs qui ont attisé les tensions du coté du Haillan. Les Marine et Blanc n’avaient plus gagné depuis un mois, et un succès à Lyon (0-2), le 30 septembre.  Pour tenter de faire réagir ses troupes, Francis Gillot, le coach a employé la méthode forte et haussé le ton. Surtout, il a piqué l’orgueil des joueurs. « J’aurais préféré qu’ils me disent : nous ne voulons pas aller à Montpellier, je n’aurais pas perdu ma journée. Ce que j’ai vu aujourd’hui est inexplicable et inadmissible, mais c’est courant », avait déclaré le technicien bordelais. Fustigeant un match du niveau de la Division d’Honneur amateur, il n’avait pas hésité à lâcher : « A Bordeaux on est dans le confort. Après une bonne série, on retombe dans le confort, dans le tourisme total ». Une manière aussi de responsabiliser les  joueurs dans un milieu, où l’entraîneur est le premier fusible en cas de mauvais résultats. A cela, il faut ajouter les déclarations tonitruantes de Ben Khalfallah. « Je dirais qu’on est pathétiques depuis deux rencontres (…) On se contente de peu. On est suffisants (…) Certains comportements me saoulent. Tout le monde est dans le même sac, à part Carrasso (…) Il y en a, ils ne se rendent pas compte. Ils sont débiles (…) On a la chance de faire un métier exceptionnel. Donc, ceux qui ne veulent pas se battre, ils vont taper dans le bureau du coach ou du président, ils demandent à changer de club ou à partir ». Ambiance. 

L’orgueil comme moteur Ce dimanche, nous avons vu contre Toulouse des Girondins conquérants, qui n’ont jamais rien lâché. En première mi-temps, le duo Maurice-Belay et Plasil a fait des merveilles. Ils se sont créés de nombreuses occasions et sans la main ferme du gardien toulousain, ils auraient ouvert le score. Piqués au vif par leur coach, les joueurs ont sûrement voulu montrer un autre visage à leur public au stade Chaban-Delmas. Et, alors que l’on semblait s’acheminer vers un match nul et que les deux équipes baissaient le pied, un éclair de Gouffran sur une belle passe en profondeur de Plasil a offert la victoire. Pas à son niveau depuis le début de saison, Plasil, en vrai capitaine, a peut-être repris les rennes d’une équipe qui semblait à la dérive. Maintenant, l’important, c’est de durer, sinon Francis Gillot sera obligé de sortir certains de leur confort… C’est en tout cas un signe inquiétant pour le football français qu’un entraîneur soit obligé de houspiller publiquement ses joueurs pour que ceux-ci se comportent en vrais professionnels de haut niveau…

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