La deux-chevaux Ferrarire sera sur le Tour de France 2011


Jean Meyer
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/05/2011 PAR Bérénice Robert

Une philosophie qui peut se résumer en une phrase, « dépêche toi de ne pas te presser », voilà comment Jean Meyer définit sa passion pour les deux-chevaux, une passion qui a commencé dès sa plus tendre enfance. « Petit déjà, je connaissais des gens qui avaient des deux-chevaux. J’avais un ami dont le papa vendait des 2 Cvs, le curé chez qui j’allais en colonie de vacances avait une deux-chevaux, et je savais qu’un jour j’aurai une deux-chevaux », raconte-t-il. Sa première deux-chevaux, et la seule neuve qu’il a jamais achetée, il l’acquiert en 1980 ; c’est elle qui l’accompagne lors de son voyage à Pékin en 2007. Les autres ont rejoint progressivement son garage par la suite, au gré des rencontres et des occasions.

La Ferrarire, un rêve d’enfant devenu réalité
Parmi elles, la fameuse Ferrarire, qui est avant tout la concrétisation d’un rêve d’enfant. « Quand j’étais petit, je dessinais la Ferrarire. Je ne l’appelais pas encore la Ferrarire, mais je la dessinais partout. Je la dessinais en cours de dessin, je la dessinais sur mes cahiers, dans les marges, et j’espérais bien qu’un jour je ferai cette auto », explique-t-il. C’est finalement une rencontre, celle de Yannick Dumora, qui a permis la réalisation de cette voiture hors du commun. Cinq ans après l’ébauche des premiers dessins, elle est finalement prête pour la 15ème rencontre internationale des amis de la deux-chevaux, qui s’est tenue en 2003 en Italie. « Depuis, elle voyage beaucoup, en particulier sur le net », ajoute-t-il.

Le Tour de France, une occasion unique de faire rencontrer la Ferrarire aux Français
Un succès qui est arrivé jusqu’aux oreilles d’un publicitaire de la côte basque, travaillant pour Cochonou, un des partenaires du Tour de France. « Ce publicitaire a eu envie de la Ferrarire sur le Tour de France », explique-t-il, «  et j’ai tout de suite accepté ». A une condition cependant : que ce soit lui qui la conduise, condition acceptée sans hésitation. C’est donc une nouvelle aventure qui attend la Ferrarire, dont tous les détails sont déjà fixés précisément. Cochonou, qui fête cette année ses quarante ans, a en effet organisé au quarantième kilomètre de chaque étape, un rendez-vous avec les clubs de deux-chevaux locaux. La Ferrarire et son propriétaire s’arrêteront donc à ce niveau, et seront là pour « promouvoir un VIP du coin, un politique, un industriel, un sportif ». Un long périple donc, qui se terminera sur les Champs-Elysées, lors de la mythique dernière étape du Tour. C’est donc une expérience unique qui attend ce passionné, qui a bien l’intention de faire de ce Tour de France son Tour de France. Il aura également l’opportunité de faire rencontrer la deux-chevaux aux Français. « Et peut-être aussi de faire la promotion de quelques cochonneries, puisqu’il paraît que c’est à la mode », conclut-il sur un trait d’humour.

 Bérénice Robert

Crédit photo : Jean Meyer.

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