La Dordogne décline la « citoyenneté par le sport pour tous »


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 29/01/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

Ce vendredi, la visite en Dordogne du secrétaire d’état aux sports, Thierry Braillard, était résolument tournée vers la jeunesse et à l’accessibilité d’une pratique sportive pour tous, en milieu rural, comme en zone urbaine. Elle a débuté par la piscine couverte de Nontron, où des enfants de primaire suivaient des cours natation. 25 % des enfants entrant en classe de sixième ne savent pas nager et ce taux est encore plus élevé dans les campagnes et dans les quartiers sensibles.
Le gouvernement a lancé en 2015, le programme « j’apprends à nager », pour favoriser l’apprentissage de la natation chez les 6 – 12 ans.  Il a fait suite à l’opération « savoir nager », mené en partenariat avec les clubs de la fédération. « Tout enfant en sixième doit savoir lire, écrire compter et nager, où qu’il soit. L’état a investi deux millions d’euros cette année pour ces stages de 10 h d’apprentissage de la natation. » Malheureusement, le département ne compte que cinq piscines couvertes : deux sur l’agglomération de Périgueux, une à Bergerac, une à Saint Astier et une à Nontron. Christelle Boucaud, vice-présidente du conseil départemental a émis l’idée pour compenser ce manque d’équipements que les enfants puissent apprendre à nager en étang, sur les bases de loisirs départementales.   La visite de Thierry Braillard permettra -t-elle de relancer le vieux dossier de création de piscine couverte à Sarlat ? « Si le dossier de Sarlat remonte, je ne vois pas pourquoi l’Etat ne viendrait pas en soutien, et c’est vrai qu’aujourd’hui les équipements de piscine sont assez prioritaires par rapport à d’autres équipements » a dit le secrétaire d’Etat. » Il n’a avancé aucun chiffre.

Thierry Braillard était en visite en Dordogne ce vendredi : il a assisté à des cours de natation d'enfants de primaire15 000 missions de service civiqueLa deuxième partie de la visite était largement consacrée aux soutiens des clubs sportifs, dans l’accompagnement de leurs projets, ou dans la création d’un  emploi, par la formation des bénévoles ou l’aide à la professionnalisation des associations. « Il y a une volonté en Dordogne d’agir sur le suivi socio-professionnel du sportif, et surtout sur la formation du sportif jusqu’à l’insertion professionnelle, précise Thierry Braillard, qui a pu se rendre compte des différentes expériences menées en Dordogne en dialoguant avec des clubs locaux. Exemple, le club de judo de Boulazac a obtenu un emploi citoyen du sport. 300 emplois  ont été créés en France en 2015, une centaine le seront en 2016. « L’aide est assez intéressante, c’est 18 000 euros par an pendant trois ans. Ce dispositif s’adresse aux développement des pratiques sur les territoires prioritaires (notamment les quartiers politique de la ville), ajoute Thierry Braillard. Il est revenu sur la succès du service civique qui répond à de vrais besoins et qui donne satisfaction aux associations, aux comités départements. 15 000 missions de service civique seront proposées dans le sport dans les deux prochaines années. Le gouvernement aide aussi des entreprises dans le sport qui s’engagent dans des contrats d’apprentissage.


Premier club de boxe de FranceThierry Braillard a terminé sa visite par le boxing club de Périgueux, premier club de France par le nombre de licenciés, plus de 350. Surtout, ce club mène des actions exemplaires pour favoriser la mixité des pratiques sportives, vers les féminines, les personnes en situation de handicap mental ou moteur, vis à vis des personnes éloignées d’une pratique sportive. Les dirigeants du club ont profité de l’occasion pour annoncer la création d’une antenne à destination des jeunes des quartiers difficiles de Chamiers mais ils ont demandé le soutien du secrétaire d’état pour avoir un gymnase. Ce projet relance le débat du gymnase de l’ASPTT que la Poste souhaite vendre à un prix de 650 000 euros. Mais la municipalité de Coulounieix-Chamiers, très endettée, n’a pas les moyens de l’accquérir. On estime aujourd’hui que plus de 1000 licenciés des différentes sections de l’ASPTT utilisent ce gymnase. 


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