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PUBLIÉ LE 17/11/2009 PAR Nicolas CésarC’est désormais une certitude. Dans une lettre adressée au maire de Mérignac, Michel Sainte-Marie, le ministre de la Défense Hervé Morin, écrit que « le pôle de conduite de la Simmad (Structure intégrée des maintiens en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense), actuellement basée à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, rejoindra la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, sur laquelle est localisé actuellement le commandement du soutien des forces aériennes, dont une partie des effectifs a vocation à rejoindre la Simmad ». 400 à 450 personnels militaires et civils sont donc appelés à être transférés. Mais, selon Michel Sainte-Marie, « une partie risque de rechigner à déménager et restera inévitablement à Paris, et ce sera autant d’emplois locaux à créer », se félicite-t-il.
Bordeaux-Mérignac, un pôle de défense nationale et de transport aérien
« Bordeaux s’affirme en tant que future zone économique vouée à la défense nationale et au transport aérien », avance le maire de Mérignac. En effet, de nombreuses entreprises du secteur sont déjà implantées en Gironde : Dassault à Mérignac, Thales à Pessac et au Haillan, Snecma au Haillan, Eads-Astrium à Saint-Médard-en-Jalles. Des sociétés, qui, pour la plupart, sont intégrées au pôle de compétitivité aéronautique Aquitaine-Midi-Pyrénées, le premier en France. Le calendrier et les modalités de mise en oeuvre de la nouvelle organisation de la Simmad seront définis d’ici l’été 2010, selon la lettre du ministre. Les premiers effectifs devraient arriver fin 2010. Par contre, le pôle de direction de la Simmad restera en région parisienne sur le site de Balard, à Paris, où l’ensemble des services du ministère de la Défense seront regroupés à l’horizon 2014. Pour Bordeaux, c’est en tout cas une très bonne nouvelle, qui va lui permettre de renforcer encore un peu plus sa présence dans l’aéronautique, un secteur qui crée de la valeur ajoutée et offre de meilleurs salaires que dans le tertiaire. De quoi dynamiser l’économie régionale.
Nicolas César
