La Nouvelle-Aquitaine au 4° rang des régions pour sa population


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 27/12/2017 PAR Mélodie Castan

La Nouvelle Aquitaine voit sa population progresser dans la majorité des douze départements. Cette hausse du nombre d’habitants est due davantage à l’afflux de nouveaux venus sur le territoire régional qu’au solde naturel (différence entre le nombre de naissances et de décès sur une période donnée).

Entre 2010 et 2015, le solde migratoire de la région a connu une hausse de +0,6 %, soit 0,2 % de plus que celui de la France métropolitaine. Ce chiffre est révélateur de l’attractivité de la grande région qui comptait 5 911 482 habitants au 1°janvier 2015 dans une France qui avait dépassé les 66 millions d’habitants ( 66.120 280). La Région devient ainsi la quatrième la plus peuplée de l’Hexagone. Cependant, au total, entre 2010 et 2015, la Nouvelle-Aquitaine enregistre un solde naturel nul : il y a autant de naissances que de décès dans la région. La Gironde est le seul département à enregistrer une croissance démographique annuelle de 1,3 % car elle bénéficie à la fois d’un fort taux de natalité et d’un excédent migratoire.

Quand on considère le solde migratoire elle vient en tête, +1,0 % en 5 ans, au même titre que les Landes. Ensuite viennent les départements de la Charente-Maritime ( +0,7%) , des Pyrénées-Atlantiques (+0,5%). Ces départements bénéficient de leur façade sur le littoral Atlantique, pôle attractif de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Une région attractive grâce au littoral

La Côte aquitaine est, en effet, très attractive puisqu’en 5 ans, les départements, qui la bordent, ont connu les plus fortes augmentations de population. Si on regarde de plus près, cette augmentation se situe dans les arrondissements des grandes villes des départements de la Nouvelle-Aquitaine.

En 2015, la majorité de la population en Gironde se concentre sur l’arrondissement de Bordeaux, avec 937 218 habitants à lui seul. Dans les Landes, l’arrondissement de Dax, la sous-préfecture des Landes, comptabilise 222 832 habitants, soit plus de la moitié de la population landaise. Le même scénario est observé pour le département des Pyrénées-Atlantiques. La quasi-totalité des habitants en 2015 se concentrent dans les arrondissements de Pau ( 307 087 habitants ) et de Bayonne (290 228 habitants.

Les tendances démographiques par départements

De 2010 à 2015, les naissances sont plus nombreuses uniquement dans trois départements : la Gironde, la Vienne et les Deux-Sèvres. Les Landes enregistrent une croissance démographique annuelle de 1%. Malgré la stagnation de son solde naturel à 0%, la hausse de 1% de son solde migratoire lui permet de comptabiliser 403 234 habitants. 

La Charente-Maritime, elle aussi, connait le même sort, avec une croissance démographique annuelle de 0,6%. En 2015, on enregistrait 639 938 personnes sur le département. 

Les Pyrénées-Atlantiques ont connu une croissance démographique annuelle de 0,5%, ce qui lui permet de recenser en 2015, 670 032 habitants.

En cinq ans, la Vienne a connu un excédent naturel et migratoire de +0,2%, soit une croissance démographique annuelle de +0,4%. Le département comptait, en 2015, 434 887 habitants. 

Quant au département des Deux-Sèvres, lui aussi a connu une croissance démographique annuelle, de 0,3%. En 2015, les Deux-Sèvres comptabilisaient 374 435 habitants. 

En Lot-et-Garonne, Charente et Dordogne, on enregistre en 2015 une croissance démographique annuelle de +0,1%. Le Lot-et-Garonne et la Charente ont le même déficit naturel (-0,1%) et des excédents migratoires égaux (+0,2%). Ces deux départements comptabilisent quasiment le même nombre d’habitants ( 333 417 pour le Lot-et-Garonne et 353 613 pour la Charente). 

La Dordogne est un cas particulier en Nouvelle-Aquitaine. Car bien qu’elle soit en déficit naturel (-0,4%) son attractivité lui permet d’enregistrer un solde migratoire en hausse (+0,5%) et de de compter 415 417 habitants. Les villes de Bergerac et de Périgueux connaissent les plus fortes hausses, par contre la sous-préfecture de Nontron voit sa population diminuer.

En revanche, la Creuse et la Corrèze enregistrent un déficit naturel important (respectivement -0,8% et -0,4%) que l’excédent migratoire (+0,4% et +0,3%) ne suffit pas à combler. En 2015, on comptait 120 365 creusois et 241 871 corréziens dans la région. 



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