La Région et l’ARS se mobilisent autour des formations médico-sociales de demain


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/09/2013 PAR Solène MÉRIC

S’appuyant sur des travaux menés par l’Agence Régionale de Santé et l’agence régionale Aquitaine Cap Métiers, la conférence a établi un état des lieux au final plutôt positif des emplois du secteur sanitaire et social. Quelques 115 000 aquitains, soit 9% des actifs de la région, travaillent dans ce secteur en croissance, et «les perspectives d’emplois sont bonnes» assure Angélique Cayrac, d’Aquitaine Cap Métiers. Pour autant, du fait d’un manque d’attractivité, les métiers en lien avec la gériatrie ou l’assistance auprès d’adultes handicapés, présentent, sur certains territoires de la région (ruraux notamment) des difficultés à l’embauche.


Un manque d’attractivité du secteur gériatrique également pointé par une enquête de l’ARS réalisé sur l’emploi infirmier en Aquitaine. Autre point mis en avant par les chiffres de l’ARS et souligné par Solange Ménival, vice présidente du Conseil régional en charge de la santé, la bonne intégration des élèves infirmiers diplômés sur le marché du travail aquitain. Quantativement parlant, la formation semble donc satisfaisante.
Parmi ces métiers du sanitaire et social, on retrouve en tête les aides à domicile, les aides soignants, les infirmiers généralistes, infirmiers spécialisés… Autant de métiers qui, face à la prise en charge de plus en plus importante de maladies chroniques et de personnes âgées, vont sans doute devoir s’adapter et voir apparaître de nouveaux métiers. Au delà du quantitatif, la question de la qualité des formations aux métiers médico-sociaux est donc aussi posée.

Prévention, coordination et pluridisciplinarité: des compétences à créerComme l’a souligné Michel Laforcade, Directeur de l’ARS, les «transitions épidémiologiques» placent le patient dans un véritable parcours de soin impliquant alors divers types de métiers. La personnes âgée à domicile, verra régulièrement, voire chaque jour, un infirmier, un kiné, un auxiliaire social, son médecin généraliste… Autant d’interventions qui nécessitent la création de métiers de coordination, pour assurer un suivi «harmonieux» de l’ensemble, le tout en lien avec le patient lui même souligne l’intervenant . Un métier d’autant plus appelé de leursvoeux par les professionnels présents d’autant que beaucoup de suivis se font et se feront à domicile, hors environnement médical.
Autre élément vers lequel le système de santé s’oriente désormais de plus en plus c’est la prévention. Les formations devront donc veiller à intégrer ce type de compétence. «Sortir du tout curatif pour aller vers le préventif c’est construire une culture de la prévention, du dépistage et de la vaccination, qui n’est pour l’heure pas fondamentalement portée par les formations. Elles devront désormais approfondir cette médecine publique et de prévention» constate le directeur de l’ARS.
Autre aspect évoqué par Michel Laforcade «la nécessité de formations puridisciplinaires». S’il admet qu’il ne faut pas abandonner l’idée de la spécialisation, il insiste sur la nécessité «de savoir s’ouvrir à la spécialité de l’autre». Dans les formations, «sciences dures et sciences humaines doivent être reliées». Il imagine ainsi la mise en place de modules communs à deux types de formations. «La santé des plus démunis, pourrait par exemple faire l’objet d’un de ces modules partagés entre de futures infirmiers et de futurs assistants de service social».

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