Le 4L Trophy a pris son envol depuis Saint-Jean-de-Luz


F.D.
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/02/2014 PAR Félix Dufour
L’objectif est de rallier l’étape du jour à l’aide d’un road book, d’une carte et d’une boussole en respectant les différents contrôles de passage. En dehors de toute notion de vitesse, le classement s’effectue sur la base d’un kilométrage lié à l’orientation et sur les nombreuses épreuves comme le franchissement de dunes ou de cols.
Cette épreuve possède une originalité : elle est effectué exclusivement par des étudiants, comme Damien Boissières, 21 ans, qui prépare un Master de finance dans une école de commerce Bordeaux et qui partira avec sa copine Juliette, 23 ans. « J’envisageais de m’y lancer l’année prochaine, mais la coéquipière de Juliette s’est désistée et donc je me suis lancé après avoir trouvé des sponsors, ce qui n’est pas le plus facile par les temps qui courent. »
Ils étaient 580 équipages de la bonne vieille Renault, bigarée et bardée de noms de sponsors. D’autres choisissaient de mettre les photos de leurs bienfaiteurs sur le capot du véhicule. Tous venaient du sud de la France, de la Corse à l’Aquitaine en passant par le Midi toulousain, l’autre départ, le « nordique » s’étant effectué depuis le Futuroscope de Poitiers.
« Vous avez déjà gagné une course »
Damien Boissières au départ du 4L Trophée
Après le passage à l’intérieur du gymnase des concurrents, qui étaient accueillis par une centaine de bénévoles, pour le package et les formalités d’avant départ,  c’est au pied d’un podium qu’avait lieu le brieffing de départ assuré par Franck, le fils du créateur de l’épreuve. «Vous avez déjà gagné une course, celle de votre participation », lançait-il aux participants, familles et sponsors qui avaient effectué le déplacement. Il faut dire que ces étudiants avaient réussi à réunir les 3 200 euros, tout inclus comme on dit, de leur inscription pour connaître les émotions d’une telle expédition. 
Après avoir recommandé aux rallyemen la plus grande prudence lors de la traversée de l’Espagne, et réduit les recommandations en raison de la météo, l’énorme puzzle des 4L multicolores parquées par une centaine de bénévoles se décomposait pièce par pièce avant que les voitures ne traversent, en file indienne, la cité des Corsaires. Les nombreux témoins de ce départ qui avaient effectué le déplacement partageaient tous le même sentiment : avoir partagé quelques heures dans un joyeux campus avec tous ces jeunes déjà habités par la passion de l’aventure.
 
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