Le Bergerac football club rêve d’un nouvel exploit en Coupe


Dernier club qualifié en Coupe de France de la région, le club bergeracois rencontre l'AS Saint-Etienne, dimanche à 18h30 à Périgueux en 8e de finales.

Le latéral Antoine Letiévant et l'attaquant Samir Bakir, sont tous deux originaires de Saint-Etienne.Claude-Hélène Yvard | Aqui
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/01/2022 PAR Claude-Hélène Yvard

C’est un match événement comme on les aime en Coupe de France. Dimanche soir, à Périgueux, le Bergerac football club, premier de N2, rencontre les professionnels de l’AS Saint-Etienne, en mauvaise posture en Ligue 1, en 8e de finales. Les Bergeracois, qui ont éliminé Metz aux tirs au but, veulent poursuivre leur rêve. Une qualification en quarts serait tout simplement un exploit. Cette rencontre aura une saveur particulière pour deux joueurs : le latéral Antoine Letiévant et l’attaquant Samir Bakir, originaires de Saint-Etienne et habituellement supporters du club qui a bercé leur jeunesse.

Le latéral Antoine Letiévant et l’attaquant Samir Bakir, tous deux joueurs du Bergerac Périgord Football Club, sont originaires de Saint-Etienne. Ils vont jouer dimanche soir le huitième de finale de la Coupe de France face à l’As Saint-Etienne, pensionnaire de ligue 1.  « Quand le tirage au sort est tombé, ce fut un moment incroyable pour Samir et moi, un formidable cadeau. Toute ma famille et mes meilleurs amis vivent à Saint-Etienne, ils feront le déplacement en Dordogne pour l’occasion », indique Antoine Letiévant.

Même sentiment, chez Samir Bakir, qui évolue au poste d’attaquant ; « j’ai été formé à Olympique, le réservoir de l’AS Saint-Etienne. Franchement, je ne pouvais rêver mieux, dès 7 ou 8 ans, j’allais à Geoffroy Guichard voir jouer les Verts. Mon frère a joué en équipe jeunes à Saint-Etienne. Je suis totalement supporter de Saint-Etienne. » Pour Antoine et Samir, la rencontre de dimanche sera tout simplement, celle de leur vie.  Il leur faudra garder les pieds sur terre au moment du coup d’envoi. « On va se battre pour notre équipe et prendre du plaisir. Il n’y a plus l’aspect supporter qui rentre en jeu », indique Antoine. 

Le choix de jouer en Dordogne

L’équipe bergeracoise aborde plutôt le match avec sérénnité et de l’humilité, surtout que l’effectif devrait être disponible, comme le confirme l’entraîneur : » Physiquemement tous les joueurs sont aptes, nous devons fournir des test PCR 48 heures avant le match. On prépare la rencontre simplement, comme d’habitude. Tous les matchs sont importants, qu’il s’agisse de la Coupe ou du championnat, nous ne faisons pas la différence. Et là sportivement, on est bien. On est dans une série positive, » explique l’entraîneur Erwann Lanuzel. Même si on ne peut pas comparer le niveau d’un club de ligue 1 à celui de National 2, Bergerac a ses chances : « c’est du 50/ 50 », plaisante l’entraîneur.  Premier de sa poule, le club a enchaîné dix-huit matchs sans défaite toute compétition confondue.

Le BPFC aurait préféré jouer dans sa ville, où de nombreux commerçants ont décoré leur vitrine aux couleurs du club. Le staff fait le choix de la Dordogne et assume : « Nous avons étudié plusieurs pistes, Brive, Limoges, mais la volonté de rester en Périgord était bien plus forte. On se doit de faire honneur à notre terroire », indique Paul Fauvel, le directeur. Ce huitième de finales a lieu au stade Francis Rongieras à Périgueux. Avec l’accord de la préfecture, 500 places supplémentaires sont disponibles à la vente, alors que le quota de départ était fixé à 3 172.
Il ne reste qu’aux Bergeracois à se battre avec leurs armes et surtout savourer ce moment magique. Quelle qu’en soit l’issue. 


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