L’inclusion numérique : tous égaux face au numérique


Mélodie Castan pour Aqui
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/12/2017 PAR Mélodie Castan

Selon une récente étude, menée par l’association WeTechCare et le cabinet conseil Capgemi Consulting13 millions de citoyens sont aujourd’hui en difficulté avec le numérique. L’étude met en relief les différents niveaux de fracture de ces populations avec le numérique.

20 % des Français ne savent pas utiliser le numérique. Pour y remédier, le gouvernement a mis en place une stratégie nationale pour un numérique inclusif, chiffrée selon cette même étude, à 1,05 milliards d’euros sur 6 ans.  Pour inclure ces populations en difficulté, il faut les accompagner vers l’acquisition de compétences numériques de base. « Il faut qu’au niveau départemental on fasse un dignostic, une identification des acteurs et trouve une solution de financement. » a déclaré Mounir Mahjoudi lors de la conférence de presse. L’identification des citoyens en difficulté et la recherche de solutions adaptées auront lieu jusqu’à l’été prochain. Objectif : la mise en route du plan d’action dès la rentrée 2018.  

La Nouvelle-Aquitaine, partenaire de l’inclusion numérique

En ce qui concerne la région, et notamment la Gironde, les acteurs présents dans les locaux d’Emmaüs Connect ont pu témoigner de leurs avancées sur la phase d’identification des personnes.

Matthieu Rouveyre, vice-président du Conseil départemental, chargé de la Citoyenneté, de la relation avec les usagers, de la communication et des accès numériques, a annoncé que le département avait fini d’identifier le profil des personnes en difficulté avec le numérique et cartographié les territoires concernés.

Si l’identification est importante, pour Matthieu Hazouard, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine délégué au Très Haut Débit, l’inclusion numérique doit aussi passer par le déploiement du Très Haut Débit. Aujourd’hui, seuls 34 % de la région sont équipés, mais le travail se poursuit sur tout le territoire, assure-t-il. Pour lui, il est aussi capital de mettre à niveau les acteurs des structures d’accompagnement des personnes sur le numérique et de former ceux qui en ont besoin. C’est d’ailleurs en ce sens qu’intervient l’association Emmaüs Connect.
L’occasion pour Alexandra Siarri, l’adjointe au maire de Bordeaux, en charge de la cohésion sociale et des territoires de partager le point de vue de Matthieu Hazouard : « Cette révolution numérique et ses formations de pairs à pairs est fondamentale. » Et d’ajouter: « n’enfermons pas l’inclusion numérique dans le social ouvrons le à un nouvel humanisme, à de nouvelles opportunités. »

L’étude réalisée par WeTechCare et Capgemi Consulting souligne bien l’intérêt de soutenir l’inclusion numérique. Car malgré les 1,05 milliards d’euros nécessaires à la réalisation du projet (sur 6 ans), l’étude estime aussi, que l’investissement dans l’inclusion numérique devient rentable au bout de 4 ans. Le processus est enclenché.

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