Les Américains de l’équipe de France s’amusent en France


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 05/08/2011 PAR Olivier Darrioumerle

À l’échauffement Ronny Turiaf, le géant martiniquais des New-York Knight, et son copain Tony Parker, icône des San Antonio Spurs, papotent tantôt en français, tantôt en américain. Après une semaine de stage physique à l’INSEP, l’ambiance est à la détente. Mais rapidement les joueurs mettent la main sur le ballon. « Messieurs en place » , suggère un technicien de l’équipe de France. Les semelles crissent sur le parquet. Les Français ont de l’envie, les Américains ont du style. Tony Parker est en rythme avec l’action, presque au ralenti par rapport aux autres. Capitaine Diaw encourage ses coéquipiers. Ronny Turiaf, barbe en crochet, dreadlocks le long du cou, se lance dans une danse de sorcier sous les applaudissements du Palais des Sports. Un petit chef demande le silence. Le public sera contemplatif.

Le lock-out pousse les joueurs français à revenir
Quand Vincent Collet, le coach de l’équipe de France, prend la parole pour expliquer la différence entre le jeu en NBA et le jeu européen, le silence règne. Avec Joakim Noah, le fils du célèbre tennisman qui évolue aux Chicago Bulls, le cinq majeur de l’équipe de France sera entièrement composé de joueurs NBA. Des joueurs qui sont actuellement sans contrat à cause du lock-out ( grève patronale ), ce qui pose des problèmes d’assurance à la Fédération Française de Basket. Pour rappel, la NBA veut faire baisser les salaires des joueurs d’environ 30%, pour contrer la crise économique. Les négociations entre les propriétaires des clubs NBA et le syndicat des joueurs sont au point mort et les joueurs français reviennent, les uns après les autres, jouer en France. Nicolas Batum a déjà quitté Portland pour signer à Nancy. Boris Diaw, le capitaine des Bleus, a rejoint le club des JSA Bordeaux dont il est l’actionnaire et où il pourrait jouer. Tony Parker pourrait rejoindre l’ASVEL où il est actionnaire. Le public français n’a pas fini de rêver.

Photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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