Les ateliers SNCF de Périgueux se dévoilent au public


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/09/2015 PAR Claude-Hélène Yvard

La création des ateliers  ferroviaires dans le quartier du Toulon, dès 1864, a participé à refonder la ville de Périgueux. Le site, qui ouvrait ses portes exceptionnellement au public ce samedi, à l’occasion de ses 150 ans, est inscrit dans l’histoire de la cité. La capitale du Périgord est souvent qualifiée de cité cheminote, ainsi que Coulounieix, la commune voisine. Les ateliers ont compté jusqu’à 2500 emplois. Aujourd’hui, 550 agents travaillent sur le site de Périgueux.  Il demeure l’un des plus gros employeurs de la ville. « C’est important de montrer au public, à l’occasion de cette ouverture exceptionnelle, nos activités,  nos métiers. C’est avec une certaine fierté que la centaine d’agents mobilisée va présenter leurs savoir-faire et faire découvrir les coulisses d’un site industriel, »  souligne Damien Fernez, directeur adjoint et directeur industriel du site du Toulon. 

Centre d’excellence Le site de Périgueux est spécialisée dans la révision, la modernisation et la maintenance des matériels roulants, voitures corails, trains Téoz. Il assure la révision complète des blocs de climatisation pour les trains régionaux, les corails et les TGV et les blocs sanitaires.  » Dans le domaine de la climatisation et du sanitaire, nous sommes un centre d’excellence. 160 personnes sont concernées par cette activité, » précise Damien Fernez. 

Un bloc de climatisation au banc d'essai 

Depuis avril 2012, le technicentre de Périgueux a fusionné avec le Technicentre de Saintes en Charente-Maritime pour devenir le Technicentre Charentes Périgord.  Le site de Saintes compte 360 agents.  A l’occasion de cette journée portes ouvertes, le pubic  a pu découvrir l’unité dédiée à la rénovation des voitures, voire parfois à la modernisation complète. « Chaque voiture est déshabillée, de ses portes, de ses fenêtres, de ses fauteuils. On traque le moindre défaut et on remet à neuf. »

140 voitures par an révisées« Une voiture reste environ deux mois sur le site, est complètement démontée, puis remise à neuf lors d’une révision générale (tous les 2 millions de kilomètres environ ou 10 ans maximum). Il faut compter 2000 heures de travail. Ce cycle de réparation implique l’intervention de nombreux corps de métiers : soudeurs, électriciens, peintres, chaudronniers, spécialiste de systèmes de freinage, menuisier.140 voitures par an sont ainsi révisées sur le site de Périgueux avant de repartir sur de bons rails. Le secteur de climatisation et du sanitaires, est certes moins spectaculaire aux yeux des visiteurs mais il fait appel à un très haut niveau de technicité : de l’ouvrier hautement qualifié en climatisation à l’ingénieur. Cette spécificité « sanitaires et climatisation » est unique en France. 22300 PRM (pièces réparables du matériel)  sont révisées par an pour d’autres Technicentres. Environ 6000 kits de pièces sont produits pour le service voitures. 

La locomotive à vapeur de la 7e compagnie.La locomotive à vapeur du film  

Ces portes ouvertes exceptionnelles ont été l’occasion de présenter aux visiteurs de nombreuses animations : exposition photos,  films, animations musicales. La SNCF souhaitait aussi « marquer » les 150 ans, un anniversaire qui n’avait pas pu être fêté l’an dernier. Le clou de cette journée a été la présence de la locomotive à vapeur du film « on a retrouvé la 7e compagnie ». La viellle dame de 1919 a séduit petits et grands qui sont repartis avec une jolie photo souvenir. 

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