Les espaces ruraux aquitains, « une chance »… à ne pas perdre


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/04/2012 PAR Solène MÉRIC

Dans son rapport, « Espaces ruraux : une chance pour l’Aquitaine, évolutions et perspectives », le CESER, à travers la voix de Philippe Cruège, le rapporteur général, identifie donc les atouts des territoires ruraux d’Aquitaine et propose, suivant une étude de l’INRA, quatre scénarii prospectifs sur le devenir des espaces ruraux. Point commun à tous ces scénarii : le rôle fondamental des acteurs dans les orientations futures de leur territoire (pour plus de détails sur cette étude, lire Aqui !).
C’est d’ailleurs dans cette optique que le rapport du CESER retient « le développement de l’intercommunalité » comme une condition sine qua non à l’impulsion et au montage des projets… Sans pour autant oublier la nécessaire prise en compte de tous les intervenants sur le territoire, à savoir non seulement les élus locaux, mais aussi les services de l’Etat et des collectivités locales, les associations et les entrepreneurs. Plus qu’une prise en compte, c’est « une cohérence de tous les acteurs » qui doit être recherchée et trouvée pour pouvoir mener un projet à bien, insiste Luc Paboeuf, Président du CESER. D’ailleurs, sur les outils juridiques et institutionnels existant, si les membres du CESER plaident pour le renforcement des SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale ), ils « s’interrogent sur la pertinence et l’efficacité réelle de la multiplication de ces outils », allant jusqu’à proposer d’en faire une évaluation.

« Egal accès au service public, un enjeu essentiel »

Autre question, presque préalable à toute autre, etsur laquelle les membres du CESER tiennent à attirer l’attention : la maîtrise du foncier. S’ils reconnaissent volontiers le travail de la SAFER, ainsi que celui des Etablissements Publics du Foncier (EPFL) en la matière, le rapport du Ceser, comme d’autres études avant lui, appelle à la vigilance face à « une déprise agricole et une artificialisation des sols qui ne cessent d’augmenter ».Autre impératif à tenir : le maintien et le développement des services publics en zone rurale. « L’égal accès au service public, est un enjeu essentiel sur lequel, les pouvoirs publics et leurs partenaires du monde économique et associatifs doivent exercer toute leur responsabilité et développer leur pouvoir d’initiative » souligne le rapport.
Enfin, d’un point de vue politique, dans le contexte de la disparition des Pays annoncée par la réforme territoriale, et de l’incertitude quant à l’avenir des Conseils de développement, Luc Paboeuf et avec lui l’ensemble du CESER se positionne : « la question démocratique est une priorité, elle ne doit pas être la cerise sur le gâteau ! » lance le Président.
Un point de vue repris dans le rapport présenté ce mardi qui, dans sa dernière phrase, exprime le souhait du CESER que « les acteurs de la vie, dans leur globalité, soient associés aux processus d’élaboration des grands projets les concernant, sans que pour autant, les principes électifs républicains ne soient remis en cause. ».

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