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PUBLIÉ LE 02/12/2010 PAR Nicolas CésarDans un communiqué de presse relayé par la Région Aquitaine ce mercredi, RFF se félicite de lire « l’appréciation très majoritairement positive des habitants du Sud-Ouest », qui constitue « un signal fort pour la poursuite de ce projet, riche d’avenir pour la région ». Ceci étant, ce projet est diversement apprécié selon les territoires et le statut social. En effet, alors que les habitants de la Haute-Garonne et de la Gironde, ceux des villes, les cadres et les voyageurs plébiscitent le projet (+90% d’opinions favorables), les non-voyageurs (19%) et les habitants des Landes (17%), des Pyrénées Atlantiques (22%) et de Lot-et-Garonne (24%) s’y opposent plus ouvertement. Les personnes qui adhèrent au projet citent deux raisons essentielles : l’amélioration et la modernisation du réseau ferroviaire (34%) et le gain de temps (30%). Ceux qui sont contre la LGV argumentent que celle-ci aura un impact négatif sur les zones habitées (9%) et sur les paysages (6%).
Quelle est la représentativité de ce sondage ?
N’oublions pas que de nombreuses manifestations ont eu lieu, notamment en Lot-et-Garonne et dans le Pays Basque, contre la LGV déplorant les nuisances qu’elle entraînera sur l’environnement. On peut par ailleurs s’interroger sur la représentativité de ce panel de ces 809 personnes interrogées entre le 7 et le 12 octobre dernier. Ce sont « des adultes directement ou indirectement bénéficiaires du projet ». En clair, des personnes vivant sur un département concerné par le tracé LGV, « ou limitrophes », ce qui suppose qu’ils peuvent habiter loin des futures lignes LGV. « La réponse au sondage aura lieu samedi 11 décembre à 15h à Bayonne où élus et associations manifesteront de concert derrière les tracteurs des agriculteurs », a déjà prévenu le CADE.
Photo : Alain Stoll
Nicolas César
