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PUBLIÉ LE 15/01/2018 PAR Mélodie CastanEn 2017, l’ambulatoire a coûté près de 4 milliards d’euros. Le contexte économique défavorable contraint les établissements de santé à réduire leurs dépenses, et notamment en matière de transports. Les patients ont de moins en moins de transports remboursés, et témoignent déjà de leurs difficultés à trouver un véhicule conventionné ou de la complexité de se garer dans les parkings hospitaliers. Face à cela, Rose association a décidé d’agir. Elle lance, ce mois-ci, la première plateforme de covoiturage, RoseCar, à destination des patients et des aidants. Sur le même principe que son homologue Blablacar, ce service inédit et unique en France, requiert une simple inscription, gratuite en ligne.
Bordeaux, ville pilote de RoseCar
Avec ses 7 principaux hôpitaux ( l’Institut Bergonié (UniCancer), la Clinique Tivoli-Ducos, la Polyclinique Bordeaux Nord et les trois sites du CHU de Bordeaux, Haut l’Evêque, Pellegrin et St André ) inscrtits dans la démarche, Bordeaux est véritablement la première ville à expérimenter cette plateforme, qui se voit déjà proposer de nombreux trajets depuis de nombreux lieu en Gironde et à l’intérieur de la métropole.
RoseCar, un service tourné vers l’humain
Mais plus qu’un service de covoiturage, RoseCar ambitionne de créer du lien entre les patients et de soulager des aidants, souvent très sollicités. Comme RoseCar se veut être une plateforme solidaire, le passager n’est en aucun cas obligé de payer son trajet. Mais s’il décidait de partager les frais de déplacements, le conducteur ne pourra être indemnisé à plus de 0,105 euros/km, soit 1,05 euros/10km.
RoseCar permet aussi de regrouper les patients d’un même hôpital dans une même communauté. Si les hopitaux bordelais sont particulièrement représenté sur RoseCar, sa vocation est bel et bien nationale. Aujourd’hui, le site recense 10 communautés hospitalières en France: Rouen, Toulouse, Marseille, et bientôt Montpellier, Aix, Nantes, Angers… Un service dont le succès dépendra beaucoup du degrés d’implication des hôpitaux, engagés dans le processus, et des associations de patients, rappelle l’asoociation.
