Les jeunes face à la discrimination


Oliver Henchley
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 24/05/2013 PAR Malika Ouaddah

Si les jeunes-une catégorie de population hétérogène- sont loin d’être les seuls à subir des discriminations, ils peuvent  les cumuler. A commencer par l’école  où elles existent à travers notamment la violence envers les enfants considérés comme différents ou faibles. D’après J. Dagorn, qui est également membre d’une délégation ministérielle pour la prévention et la lutte contre les violences scolaires, les études sur l’école font apparaître que les chiffres stagnent depuis 1993,  mais que la violence en groupe est, elle, en augmentation .

De plus, avec  un taux de chômage de 16,9% chez les jeunes contre 10, 6 pour l’ensemble de la population, l’accès à l’emploi est une autre forme de discrimination. Et en amont, selon Patrick Jarty,  l’accès  à l’information et l’accès aux formations en sont d’autres. Ce à quoi celles sur l’origine ethnique ou supposée comme telle peuvent parfois s’ajouter.

Capital social et crise de confiance

Mais le facteur déterminant  serait  plus  lié à l’origine sociale. Ainsi pour R. Diallo qui cite le sociologue Pierre Bourdieu, le capital social est plus important chez les enfants de familles aisées qui ont accès aux bonnes informations sur les formations.  Enfin, dernier aspect évoqué par  les intervenants de la table ronde pour comprendre  les discriminations qui touchent les jeunes ; la crise de confiance intergénérationnelle. La société ne fait pas suffisamment confiance aux jeunes, avec un refus de la génération issue de mai 68 de leur laisser la place.


*Aquitaine Afrique Initiatives

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