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PUBLIÉ LE 10/09/2009 PAR Nicolas CésarCette manifestation des ostréiculteurs devant l’Ifremer était particulièrement symbolique. Une réunion scientifique de deux jours à débuté jeudi 10 septembre à Bruxelles, sous l’égide de la Commission européenne, pour permettre à terme de trouver une alternative au test souris. « Notre profession est désabusée et en colère après ces fermetures successives », rapporte Géraldine Vigié, une ostréicultrice. Mercredi, pour la septième fois depuis le mois de mai, la vente des huîtres du bassin d’Arcachon a été interdite. Excédés, les ostréiculteurs ont brûlé des palettes et des coquilles d’huîtres devant les locaux de l’Ifremer » (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), qui effectue les tests sanitaires sur les huîtres.
Des ostréiculteurs excédés
Les ostréiculteurs du bassin reprochent au test souris d’être trop sensible. Selon eux, si le test n’est pas rapidement changé, »les ostréiculteurs seront en voie de disparition ». La levée de l’interdiction de commercialiser des huîtres est soumise à de nouveaux tests dont les résultats seront connus dimanche, indique la préfecture de la Gironde. D’ici là, les ostréiculteurs espèrent que la réunion à Bruxelles aura été fructueuse et que le test souris sera remplacé par un test plus fiable. Selon eux, l’avenir de la profession en dépend.
Niicolas César
