Pour l’heure, les circonstances de l’accident restent floues. Mais, l’hypothèse d’un problème du système de signalisation sur la voie où s’est produite la collision entre les deux trains semble se confirmer. « Nous avons appris qu’il y avait des interventions de maintenance sur le réseau de signalisation (…) Il y avait une perturbation sur la signalisation, peut-être due aux très fortes chaleurs dans cette région », a indiqué Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’État aux Transports sur France Inter, confirmant l’hypothèse qu’un feu n’ait pas fonctionné.
Un problème de signalisation et une possible erreur humaineIl n’empêche quand le feu est rouge ou défectueux, le conducteur de TER doit rouler à « vue » et ralentir. Dans un communiqué, RFF et de la SNCF assurent que « le TER s’est arrêté au signal », puis « est reparti à vitesse normale », soit 90 km/h. Pourquoi, alors que le TGV, ralenti par une procédure liée à un travail de maintenance, ne roulait qu’à 30 km/h ? C’est la question que se pose le directeur général de la SNCF, Alain Krakovitch. Pour le savoir, trois enquêtes sont en cours, une du Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre BEA-TT, une de la SNCF, et une enquête judiciaire. La thèse de l’erreur humaine n’est pas exclue. Selon la SNCF, le dernier accident de « rattrapage » remonte à 1992. Le conducteur du TER a été entendu, mais son état, sous le choc, ne permet pas d’en savoir un peu plus. « Je tiens à ce que toute la lumière soit faite sur les raisons de cet accident, a insisté Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine qui s’est déplacé sur les lieux et a rendu visite aux blessés.