Les travaux du futur pont levant à Bordeaux vont pouvoir commencer


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Publication PUBLIÉ LE 04/09/2009 PAR Nicolas César

Les multiples recours des opposants à ce pont levant à Bordeaux n’ont, pour l’heure, pas obtenu gain de cause. Aujourd’hui, la délibération autorisant la signature immédiate de « l’ordre de service de lancement des travaux du pont » a été approuvée par 108 des 120 conseillers communautaires, avec 11 abstentions et 1 voix contre. Le chantier sera confié au  groupement GTM/GCS. « C’est un combat de dix ans, maintenant il faut passer à l’action », a déclaré, soulagé, le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, qui est également premier vice-président de la CUB. « Les travaux devraient durer à peu près 27 mois », a précisé le président socialiste de la CUB, Vincent Feltesse. Ce pont levant long de 426 m et large de 43 m est prévu pour accueillir des automobiles sur 2×2 voies, des vélos, et bien sûr des piétons ainsi que le tramway.

Un surcoût de 40 millions d’euros
« Le moment est très important, quasiment historique, cela va faire un demi-siècle qu’on n’a pas fait de pont à Bordeaux », a rappelé Alain Juppé. La travée centrale pourra s’élever à 55 mètres pour permettre le passage de grands voiliers et de paquebots de croisière, ce qui engendre un surcoût de 40 millions d’euros sur un coût global de 145 millions d’euros. Comme nous l’avons indiqué récemment sur notre site, ce projet est contesté par un collectif d’une quinzaine d’associations qui a déposé jeudi 3 septembre une requête en référé devant la cour administrative d’appel. « Le surcoût de 40 millions d’euros (sur un coût global estimé à environ 145 millions d’euros TTC) va permettre, pendant un siècle ou deux, de ne pas obérer la vocation maritime de Bordeaux », a justifié Vincent Feltesse. En juillet 2008, l’Unesco avait menacé Bordeaux de lui retirer son classement au patrimoine mondial, à cause de ce projet de pont levant. La ville avait été placée sous « suivi renforcé », mais aujourd’hui l’Unesco n’empêche pas la construction de ce pont, mais préconise seulement des « mesures alternatives ».

Nicolas César

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