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PUBLIÉ LE 27/11/2008 PAR Nicolas César« Je suis très satisfait de la production individuelle et collective de l’équipe », clame Laurent Blanc, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux. En effet, les Bordelais ont parfaitement appliqué les consignes du « coach » : un pressing haut, un état d’esprit de guerriers et surtout la volonté de ne laisser aucun espace aux « Blues ». Car, en face, les talentueux joueurs de Chelsea savent profiter de la moindre faille, à l’image de Nicolas Anelka, qui marque en deuxième mi-temps, à la 60° minute, sur la seule erreur de la défense bordelaise. Ce sera sa seule occasion du match, mais elle se termine par un but…
Diarra, le sauveur
Mais, ce soir, les Bordelais ont montré qu’ils avaient le niveau pour poursuivre l’aventure en Ligue des champions. Ils ne se sont pas laissés impressionner par une équipe, qui peut se permettre de laisser un Didier Drogba sur le banc, tellement elle recèle de talents. En effet, Cech, le gardien de Chelsea, n’a pas eu le temps d’avoir froid. Dès la 6ème minute, il a dû s’employer face au tir de Fernando, puis ce sera Gouffran à plusieurs reprises (8e, 28e) et les coup-francs de Wendel (10e et 28e). L’abnégation aura fini par payer. Sur un corner, Diarra, l’ancien Lyonnais, libre de tout marquage, a déchoché un superbe coup de tête, qui permet à Bordeaux d’égaliser (82e). La fin de match sera à l’avantage des Bordelais, qui auraient pu arracher la victoire, sans que l’on crie au « hold-up ».
« Bordeaux est un bon millésime, messieurs de la presse anglaise ! »
A cet égard, Laurent Blanc n’a pas manqué de faire remarquer aux journalistes anglais, qui avaient qualifié le Bordeaux de « piquette » après le 4-0 du match aller, que son équipe se révélait être, en réalité, un « bon millésime ». Au final, dans un groupe, où tous les observateurs plaçaient Chelsea et la Roma loin devant, Bordeaux a pris 7 points en 5 matchs et peut encore espérer se qualifier lors du dernier match, en cas de victoire face à la Roma. Comme quoi, malgré « leurs petits moyens » au regard de « monstres financiers » tels Chelsea, les clubs français peuvent encore nous faire rêver.
Nicolas César
