Avec cette réforme, les 24h hebdomadaires d’enseignement à l’école s’étaleront sur 4 jours et demi et non plus sur 4 comme c’est le cas actuellement. L’objectif est de mieux respecter la chronobiologie de l’enfant, en allégeant la journée et en utilisant le temps dégagé quotidiennement pour des activités sportives, culturelles ou artistiques. Moins d’heures de classe mais plus d’activités ; des changements sont donc à prévoir sur les transports, les horaires d’accueil sur le temps scolaire et périscolaire et la cantine pour les quelques 2000 élèves qui fréquentent les écoles lormontaises.
Dans la continuité d’une concertation entamée en fin d’année dernière, les parents d’élèves, réunis en conseil d’école ou pas, seront d’ailleurs invités à s’exprimer sur ce sujet, le 28 janvier prochain. La ville n’a pas encore évalué son coût précis mais elle sera soutenue à hauteur de 50 euros par élève scolarisé dans le primaire comme toutes les communes qui aménageront les rythmes scolaires à la rentrée prochaine. Un forfait auquel s’ajoutera 40 euros pour les villes qui bénéficient de la dotation de solidarité urbaine DSU*, comme c’est le cas pour Lormont.
Rénovation urbaine et changement des rythmes scolaires
La rénovation urbaine si elle a fait temporairement fluctuer la population de la ville n’a pas vraiment bouleversé les chiffres des enfants scolarisés sur la commune. En effet, d’après la direction éduction, jeunesse, sports et culture à Lormont, « les effectifs, en légère diminution lors de la destruction de logements, remontent depuis l’année dernière ». De plus, la mairie avait un temps envisagé la construction d’une école à la Ramade, mais celles déjà existantes ayant pu accueillir les enfants de ce nouveau quartier, le projet n’avait pas vu le jour. Quant au futur éco-quartier des Akènes, qui devrait accueillir à terme quelques 3000 habitants, il pourrait avoir des effets sur les effectifs scolaires mais impossible de le savoir pour le moment, puisque les premiers habitants ne devraient y eménager que fin 2013.
*La DSU comme la dotation de solidarité rurale (DSR) concernent les communes en difficulté.