Lot-et-Garonne-Madagascar : le chemin de la générosité


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 29/05/2013 PAR Sybille Rousseau

« AMADEA signifie ‘enfance et développement à Madagascar’ », précise, d’entrée de jeu, Hélène Péraire, la présidente du comité lot-et-garonnais de l’association AMADEA. Cette femme déterminée, souriante et passionnée, met sur pied, tout au long de l’année, différentes manifestations afin de récolter des fonds pour aider les projets éducatifs de l’association à Madagascar. Sur le terrain, « l’association œuvre donc au développement rural durable et à la protection des enfants grâce à l’argent récolté en France », précise Patrick Johannes, chef de programme de l’association à Madagascar. « Nous avons construit deux centres pour accueillir les enfants en difficulté. Un sur la Côte Est et un sur les hauts plateaux. » AMADEA prend en charge financièrement le fonctionnement des centres, depuis le personnel jusqu’aux enfants (hébergement, scolarisation…), grâce aux dons français.
Lutter contre la malnutrition … une priorité pour AMADEA
L’autre champ d’action de la structure est le développement rural et tout spécialement la lutte contre la malnutrition. Madagascar est un pays qui vit d’abord du riz. Plus de 135kg de riz par personne par an sont consommés. Donc, l’association mène différents programmes d’éducation à la nutrition envers les agriculteurs. « Aujourd’hui, nous encadrons 80 groupements de paysans dans deux zones géographiques, soit 5.000 personnes. Nous avons réussi à avoir des rendements qui tournent autour de 4-5 tonnes à l’hectare, alors que la moyenne nationale est de 2 tonnes. C’est un premier progrès. » Mais l’association sensibilise aussi et surtout à la diversification alimentaire. « La malnutrition ce n’est pas qu’en terme de quantité. C’est aussi en terme de qualité! », ajoute Patrick Johannes. L’association incite donc les agriculteurs à développer la culture maraîchère de contre saison. « Nous initions les paysans à produire des légumes dans les rizières. Nous fournissons les semences et dépêchons sur place des techniciens pour les encadrer. » Mais une fois cultivés, encore faut-il savoir les cuisiner. Et, là encore, l’association accompagne les paysans. « Nous avons créé deux équipes médicales qui leur expliquent leurs bienfaits et la manière de les consommer. Enfin, nous les invitons à manger ce qu’ils produisent, car pour nous c’est une des solutions à la malnutrition ! »
Pour plus d’information : www.amadea.org / amadea47@sfr

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