Au départ, il y avait de l’excitation, mais aussi de l’angoisse chez les coureurs. C’était la première fois en France qu’un marathon se déroulait de nuit. Mais, comment allaient-ils finir dans de telles conditions météo. Beaucoup avait revêtu un k-way de fortune pour se protéger de la pluie. Malgré tout, le public est venu nombreux les encourager. Tout au long du parcours, il était présent, que ce soit dans le cœur historique, sur les quais classés au patrimoine mondial de l’Unesco, dans les zones pavillonnaires ou encore dans les prestigieux crus du Bordelais.
Un marathon trop business ?Mais, à l’arrivée, nombre de coureurs, habitués des marathons, fulminaient contre l’organisation. « Contrairement aux autres marathons, il n’y avait quasiment rien à l’arrivée juste des quartiers d’orange et du sucre, même pas de pains d’épice. Quant aux ravitaillements, c’était vraiment léger », explique Mickaël, la trentaine, qui a la désagréable impression d’avoir participé à un marathon business. A ses côtés, Jean-Rémi, la cinquantaine ne cache pas sa déception. « Nous avons payé 70 euros pour le marathon et au niveau organisation, ça frôlait l’amateurisme, parcours mal signalé, mal éclairé… ». Même le chronométrage des temps est faux… Autant de critiques, que l’on entendait dans le tramway sur le chemin du retour. Il n’empêche, c’était une belle fête populaire. Mais, Lagardère va devoir revoir et professionnaliser son organisation.