Martin Hirsch plaide auprès du préfet des Pyrénées-Atlantiques pour la régularisation de Sitti et Liouize !


Olivier Dartigolles
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 08/03/2010 PAR Olivier Darrioumerle

« Cette situation a suscité une très vive émotion ainsi qu’une forte mobilisation locale que j’ai personnellement pu constater lors de mon dernier déplacement à Pau. »
L’Institut du travail social (IST) avait alors conviée Martin Hirsch à venir débattre du large sujet de la jeunesse. Au cours de l’échange, le haut commisaire à la solidarité active est interpelé par les membres du comité de soutien. Olivier Dartigolles, élu local en charge des questions de la jeunesse et porte-parole du PCF, témoigne dans son blog du malaise ressenti par le membre du gouvernement. Ce dernier lui aurait soufflé « je regarderai si je peux faire quelque chose ».

La fin du tunnel ?

Après avoir rappelé les faits, Martin Hirsch constate : « la situation de ces trois étudiantes me semblent tout à fait particulière car elles ont vécu depuis leur plus jeune âge en situation régulière à Mayotte, n’ont ni famille, ni attache aux Comores et souhaitent poursuivre leurs études en Métropole »

Il semble que les maladresses de l’administration face à la complexité de la situation ne soient pas du goût de M.Hirsch. Celui-ci rappelle la spécificité de leur « origine comorienne », l’absuridité de l’arrêt d’expulsion ainsi que leur volonté d’étudier en « Métropole ». Le vocabulaire employé par le haut commissaire les assimile directement à des étudiantes d’un territoire français d’outre-mer.

Martin Hirsch de conclure sa lettre par une injonction amiable : « Aussi, vous serais-je reconnaissant de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour que ces étudantes puissent bénéficier d’un nouvel examen de leurs dossiers afin d’obtenir un titre de séjour vie privée et familiale, voire une carte étudiante pour les années à venir, ou en tout cas, à titre exceptionnel, une autorisation provisoire de séjour »

Ce texte n’est pas un acte administratif.  Il  n’a pas de force obligatoire, mais il a une forte valeur symbolique. L’histoire kafkaïenne de Sitti et Liouize devrait connaitre une fin heureuse. Cette fois-ci la mobilisation a interpelé les gouvernants. Néanmoins, pour les associations de défense des sans-papiers, le lendemain de fête sera difficile. De nombreux cas similaires, étudiants et travailleurs, attendent encore une reconnaissance administrative de leur existence. 

 

crédit : Olivier  Dartigolles 

Olivier Darrioumerle

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