Mérignac : Une politique sportive globale à la portée de tous


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/04/2010 PAR Isabelle Camus

A Mérignac on peut vraiment dire sans mentir :  « le sport, c’est quand je veux… où je veux ! ». Entre licenciés et pratiquants du dimanche, adeptes réguliers ou occasionnels du jogging, du basket ou du foot, la ville qui s’étend sur 48 km2, est quasiment un gigantesque terrain de sport à la disposition de ses quelque 66 000 habitants.

Une démarche pédagogique et transversale
Savoir que la ville de Mérignac, qui consacre 8% de son budget au sport, a été la première à prendre en charge des moniteurs sportifs  pour intervenir à la fois dans les classes ( du CP au CM2), et dans les clubs, est un bon indicateur de sa démarche. « Sans vouloir se substituer à l’Education nationale, précise Thierry Trijoulet, conseiller municipal délégué au sport,  la ville a toujours considéré comme naturel le lien entre  associations et école pour accompagner au mieux les enfants dans leurs pratiques sportives. Le tout en établissant des passerelles avec les enseignants ». Mêler la citoyenneté et le tri sélectif avec le roller-skate ou le bicross n’est pas incongru pour l’éducateur  qui intervient (un dans chaque école), détecte et oriente chaque talent.

Et que l’on ne se méprenne pas. Même si la compétition fait partie des enjeux, l’ambition n’est pas prioritairement de figurer au top des classements ni de développer une politique de palmarès, mais bien que le plus grand nombre pratique à son rythme, librement et de manière abordable l’activité de son choix.

Des plans sportifs multiples
Avec un stade nautique équipé d’un des seuls bassins de 50 mètres de l’agglomération bordelaise, 2 stades, 4 salles omnisports, 5 gymnases, des cours de tennis (en dur et terre battue), squash et  jeu de paume, un circuit Auto-Moto, des parcours sportifs en parcs et 2 city-stades, impossible de ne pas trouver son bonheur dans la liste des nombreuses disciplines que propose, notamment,  le Stade Athlétique Mérignacais (SAM).

Club omnisport le plus important d’Aquitaine,  le SAM est constitué d’une trentaine de sections, qui vont du Hand ball, à l’Haïkido en passant par le Rink hockey (spécificité mérignacaise) ou le Tir à l’arc…

Au chapitre développement durable, un nouveau gymnase  flambLe nouveau gymnase Bourran dont les murs doivent être végétalisésant neuf, répondant aux normes HQE (Ossature bois, briques Monomur et panneaux solaires), jouxte désormais le collège et le parc de Bourran tandis que  deux terrains viennent d’être équipés d’un revêtement synthétique dernier cri (100% biodégradable et colles non toxiques). « Cet investissement, même s’il est lourd au départ, permet de passer d’une consommation de 30 000 m3 d’eau par an à 500 m3 d’eau pour une utilisation permanente », indique Hervé Huin, directeur du service des sports, qui sait de quoi il parle, c’est lui qui gère les équipements et leur entretien en se calant sur le cahier des charges de l’agenda 21 local. 

Un outil de sensibilisation et de cohésion
Mérignac se fait fort d’ouvrir ses équipements à tous les publics et travaille avec la Faculté de sport dans une démarche (encore embryonnaire) de sensibilisation auprès des populations les plus vulnérables pour lutter contre l’obésité ou l’isolement des familles monoparentales.

Ayant signé la charte  « Ville-handicap », elle organise des épreuves de valides en fauteuil et des matchs de handi-rugby  via l’association Drop de béton. Le sport comme outil de lien entre les diverses populations et générations se révèle un vecteur de lien social par excellence à même de désamorcer tensions et exaspérations. Une ambition que la ville de Mérignac, pour le coup,  revendique et encourage.

Isabelle Camus

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