Michèle Delaunay annonce un nouveau centre à Xavier Arnozan à Pessac pour lutter contre la maladie d’Alzheimer


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/12/2012 PAR Solène MÉRIC

Le site du centre hospitalier Xavier Arnozan à Pessac, va donc s’enrichir, en décembre 2014, d’un bâtiment supplémentaire venant compléter la panoplie des structures existantes en neurobiologie et en gérontologie.  Avec pour vocation d’être un établissement permettant une activité de soins des patients,  ce centre sera également un lieu d’enseignement et de recherche sur la maladie d’Alzheimer. Sur 5000 m2, dans un environnement boisé et à grande proximité de structures d’enseignement mais aussi du centre de gériatrie de Xavier Arnauzan, ainsi que des unités prenant en charge des patients dépendants et de l’Unité de Géronto-psychatrie, c’est un véritable pôle gérontologique de traitement et de recherche qui s’apprête à voir le jour.
Le continuum entre hébergement (renforcé et adapté) et recherche clinique, permettra notamment de mettre en place des essais thérapeutiques, des cohortes de résidents évalués tous les six mois, ou encore, de mener un certain nombre de réflexions éthiques. Autant d’activités qui ne doivent pas faire perdre de vue que «la priorité de cet établissement sera la qualité de vie des patients ainsi que celle de leurs familles» souligne le Professeur Muriel Rainfray, Chef de pôle de Gérontologie Clinique du CHU de Bordeaux.

Un reste à charge pour les patients de 1900 € par mois

Image du futur centre de traitement et de recherche hospitalo-universaitaire sur la maladie d’Alzheimer

Lancé dans le cadre du plan Alzheimer initié sous le gouvernement précédent, le projet abandonné une première fois en raison du manque de financement public, s’inscrit dans le projet global de renouvellement de la filière gérontologique du CHU de Bordeaux, soit 8,8M€ d’euros sur  21 M€ au total. C’est l’arrivée au Gouvernement de Michèle Delauney, « hospitalière du CHU de Bordeaux », comme elle s’est décrite elle-même, qui a permis de relancer le projet, rajoutant un financement de 1,2 M€ aux subventions jusque-là obtenues (800 000€ de l’ARS et 650 000€ du conseil général).
Auto financé à hauteur de 1,672 M€, le reste à charge pour les patients sera donc « dans la moyenne de ce que l’on trouve habituellement » à savoir autour de 1900 € par mois. «C’est encore trop» admet Alain Hériaud, mais c’est « plus acceptable » que les 3000€ mensuel qui ont justifié l’abandon du projet, avant le financement supplémentaire obtenu de l’Etat. Un montant qui n’est peut-être pas encore totalement fixé, puisque Michèle Delaunay a insisté sur sa volonté que ce projet «soit exemplaire» sur ce point aussi, en mettant « plus de cohérence entre le niveau moyen des retraites et ce reste à charge».  Un sujet qui pour autant ne remet plus en cause la création de ce futur centre innovant, espéré «à dimension internationale», puisque les travaux doivent débuter le 1er septembre 2013.

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