Municipales: la parole aux entrepreneur(e)s


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/01/2020 PAR Margaux Bonfils

« On se rend compte que nos entrepreneurs n’ont pas forcément la parole, ils ne sont pas écoutés », constate Thomas Tignon, directeur territorial de l’ADIE en Gironde. Les deux éditions précédentes des « Mégaphones » ont permis d’adapter des lois en faveur du développement des micro-entrepreneurs, avec par exemple l’abandon du stage obligatoire à l’entrée de la Chambre des métiers. À Talence, toutes sortes d’entrepreneur(e)s ont répondu présents,  des entreprises déjà lancées d’autres en cours de conception, autour de trois thématiques : « Je me lance », « J’exerce mon activité », « Je me développe ». Divisés en petits groupes en table ronde d’une vingtaine de minutes, l’idée était de permettre aux entrepreneurs présents de mettre en avant des idées pour faciliter leur activité.

Idées foisonnantes

Pas facile de se déplacer dans Bordeaux ! Les entrepreneurs, souhaiteraient une aide au déplacement avec des forfaits TBM adaptés et un accès au stationnement simplifié pour les livraisons avec par exemple, un temps gratuit. Les micro-entrepreneur(e)s font aussi face à une grande difficulté pour trouver des locaux, Clément l’un d’entre eux en témoigne. Lors du lancement de son entreprise « Boutique Bordeaux » de souvenirs bordelais éthiques, il a dû opter pour un triporteur face à la difficulté de trouver un local dans le centre de Bordeaux. Une des idées proposées lors des Mégaphones, est de mettre à disposition des locaux municipaux vacants pour des durées limitées, à coût réduit voire gratuitement pour tester une activité. Pour contribuer à leur activité, les entrepreneurs souhaiteraient plus de communication de la part de la Mairie hors du magazine municipal, et pourquoi ne pas réaliser des portraits sur des entrepreneurs locaux pour valoriser leur travail et encourager la création de micro-entreprises. Mais aussi entre entrepreneurs, pouvoir échanger dans un forum et s’entraider. Comme explique Latifa, traiteur orientale « Tanger Med » aux halles de Talence « on passe des moments difficiles, on est mieux placé pour aider ». Toutes ces idées seront proposées dans les débats municipaux et regroupées nationalement par l’ADIE « permettant d’avoir des retours de tous les entrepreneurs en France » souligne Thomas Tignon.

Aide à l’emploi

+10% d’entrepreneur(e)s pour la Nouvelle-Aquitaine, seulement ils doivent faire face à de nombreux refus et l’ADIE s’engage à ce qu’il n’y ait pas de « gâchis de talent, pas d’exclusion », avec un accompagnement continu et une oreille attentive pour tous. 7000, c’est le nombre de personnes qui ont pris contact avec l’ADIE en Nouvelle-Aquitaine, dont 1855 pour la Gironde. D’une participation à une formation ou un rendez-vous pour discuter d’un projet, un prêt financier, une aide pour le permis. 3 ans plus tard 84% sont encore en activité professionnelle après L’ADIE. 344 entrepreneurs ont pu ainsi être financés et construire leur projet dans le département en 2019.

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