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PUBLIÉ LE 31/08/2010 PAR Joël AUBERT« On ne veut pas revivre cela…A Bordeaux on doit être plus dur dans les objectifs, au fond un peu moins bordelais. Mais nous allons tourner la page, maintenant nous sommes entrés dans l’ère Tigana, un homme de caractère ; il y avait besoin de changements et d’un moral de combattant ». Nicolas de Tavernost a rappelé que les Girondins, après leur titre de champions de France en 2009, ont loupé le coche en ne se qualifiant pas pour la Champion’s League. « Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour faire une grande équipe européenne » a-t-il noté avec un regret évident, soulignant, au passage, que la masse salariale du club restait quand même plus proche de cette compétition que du championnat de France de Ligue 1.Dès lors, on comprend qu’il se soit lui-même chargé de la négociation avec le président de Lyon Jean-Michel Aulas pour « vendre » Yoan Gourcuff au meilleur prix. Une opération à 26 millions d’euros dont Nicolas de Tavernost n’a pas caché qu’elle sert aussi «à rééquilibrer les comptes du club. 180 millions d’euros de déficit pour l’ensemble de la Ligue 1 ; ce n’est pas Bordeaux qui y contribue » a-t-il insisté.
Le bordelaisNicolas de Tavernost a rappelé combien, à ses yeux, la réalisation d’un grand stade était essentielle pour Bordeaux ville à vocation européenne. Rappelant que le club s’engageait à hauteur de 100 millions d’euros, que le coût de la construction était de 165 millions, il a dit ne pas « comprendre que le département de la Gironde ne se soit pas encore engagé , d’autant que le club apporte sa garantie au projet ». Le président de M6 ne doute pas cependant de l’accord de Philippe Madrelle. Dossier à suivre.
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