Pas moins de 70 rythmes scolaires coexistent en Dordogne


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/09/2014 PAR Claude-Hélène Yvard

Le premier fait marquant de la rentrée scolaire en Dordogne est que désormais toutes les écoles du département applique la semaine de classse répartie sur 4, 5 jours. L’an dernier, 122 communes représentant 48 % des élèves avaient adopté ces nouveaux rythmes. « Il n’y a pas eu de situation de blocage particulier. Dans chacun des territoires en particulier les plus ruraux, ont été pris en compte les moyens des collectivités, les impératifs de transports scolaires, le temps des familles, avec un objectif prioritaire l’intérêt de l’enfant, » précise Jacqueline Orlay, directrice départementale des services de l’éducation nationale. Un accompagnement important a été mis en place auprès des communes. On dénombre aujourd’hui 70 organisations différentes. 24 communes ont fait le choix de regrouper le temps périscolaire sur une demi journée : et ce n’est pas forcément le vendredi après midi qui a été retenu. Il subsiste encore quelques contraintes matérielles et des problèmes organisationnels. Un comité de suivi se réunira régulièrement pour les ajustements qui s’avèreraient nécessaires.  En Dordogne, la priorité est donnée à l’école primaire. Six écoles bénéficient du niveau dispositif « Plus de maîtres que de classes ». Il s’agit d’affecter un poste d’enseignant supplémentaire dans une école pour prévenir la difficulté scolaire et répondre aux besoins des élèves. 

Quatre ouvertures de la classe à la rentrée Du côté des moyens humains, ils sont confortés  avec un même nombre de postes d’enseignants alors que le nombre d’élèves diminue. Les derniers ajustements de la carte scolaire réalisée mercredi concernent quatre ouvertures de classes : école élémentaire du Pizou, école élémentaire de Campagne, école maternelle de Champcevinel et école maternelle de Mensignac. Ces ouvertures ont un impact direct sur le nombre d’enseignants disponibles et notamment sur le nombre de remplaçants mobilisables pour suppléer les absences. Il n’a pas été décidé de fermetures de classes, même si la faiblessse des effectifs aurait pu les justifier. 

Permettre la réussite scolaire en réduisant les inégalitésJacqueline Orlay et son équipe se sont fixés une priorité donner de l’ambition aux élèves et permettre leur réussite, en réduisant les disparités. Dans le département, on observait de fortes disparités entre certains collèges ruraux et d’autres établissements en zone urbaine. Une expérimentation, menée par le Ministère, a été mise en oeuvre en Dordogne. Sept collèges ruraux sont concernés : Piégut, Nontron, Excideuil, La Coquille, Thiviers, Lanouaille et Mareuil. Les objectifs sont les suivants : élever le niveau de qualification des élèves, ouvrir les champs des possibilités, prévenir le décrochage scolaire. Cette expérimentation consiste à renforcer le dialogue et l’accompagnement des familles « qui ont le dernier mot dans le choix d’orientation, ». Elle s’est traduit par une augmentation des taux de passage de troisième en classe de seconde générale. L’expérience est étendue cette année, à la fin de la classe de quatrième. A noter aussi, parmi les points positifs : les résultats aux examens des élèves périgourdins sont en progression  : les deux plus fortes hausses concernent les baccalauréats professionnel et technologique. Pour le bac général, la Dordogne se situe dans la moyenne académique avec un taux de réussite à 92,5 %. 

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