Portrait: Walter Lapeyre le tireur, Londres après Pékin


William Lapeyre
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/06/2012 PAR Nicolas Laplume

Du Béarn aux Girondins
Quand il rejoint le club des Girondins de Bordeaux à l’âge de 16 ans, ce jeune béarnais possède déjà des bases solides. Formé à Lons (Pyrénées-Atlantiques), il tire ses premières balles avec son père, entraîneur et président du club, et sa mère, elle aussi entraîneuse dans une école de tir. « Ce que j’aime dans le tir, c’est le fait que cela soit individuel. On n’est pas en confrontation directe avec l’adversaire comme au Tennis ou Judo ». Le sport individuel par excellence. C’est en quelque sorte le reflet de sa personne. Une discipline qui demande une maîtrise de soi importante. « La réussite, on ne la doit qu’à soi-même ». Lorsqu’il rencontre sa femme sur les pas de tir en Equipe de France, on se dit que la boucle est bouclée. Une famille de tireurs réunie au complet.…

Sixième à Pékin
« En 2008, aux JO de Pékin (6e), je faisais partie des favoris. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas ». Honnête avec lui-même et faisant remarquablement bien la part des choses, Walter est réaliste. Il sait que ses derniers résultats sur le plan international n’ont pas été assez concluants pour pouvoir viser la médaille aux prochains Jeux de Londres. Malgré un palmarès impressionnant (Dix-neuf titres de champion de France, deux titres de champion d’Europe, une Coupe du monde, un titre de vice-champion du monde…) sa confiance est quelque peu entamée à quelques mois des JO. « Je vais y aller en essayant de me faire plaisir, sans m’occuper de mon score. On verra à la fin ». Retrouver du plaisir et ne pas tomber dans le piège du volume, c’est aussi sa volonté aux entraînements. « J’envisage d’adapter mon entraînement plus sur la qualité que sur la quantité ». Certains athlètes misent sur la durée et la quantité d’entraînements par semaine, lui, mise plutôt sur la teneur et le contenu de ses entraînements. Une méthode qui, on l’espère, portera ses fruits à Londres.

Il connaît la région d’Aquitaine sur le bout des doigts.
« Je me sens très aquitain ». En passant par la Dordogne, le Pays Basque, le Béarn ou la Gironde, Walter Lapeyre se sent partout chez lui. Depuis plus de 10 ans, il réside avec sa femme et ses deux filles en Gironde. C’est un papa comblé qui partira début août pour sa deuxième olympiade en compagnie de son épouse. « On se sent épanoui dans notre équilibre sportif et familial. C’est une joie énorme de participer aux Jeux ensemble ». A un mois et demi des JO, la préparation suit son cours. « A moi de trouver les ressources nécessaires pour être prêt pour le Jour J ». C’est en toute décontraction qu’il abordera ces Jeux Londoniens avec pour objectif principal d’en profiter un maximum pour se faire plaisir. A 36 ans, il ne compte pas arrêter sa carrière de sitôt et vise déjà les Jeux Olympiques 2016 à Rio.

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