Pour le centenaire de l’étape, la capitale du Béarn ouvre la porte des Pyrénées.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/07/2010 PAR Olivier Darrioumerle

 En 1930 les coureurs du Tour de France grimpaient pour la première fois les cols des Pyrénées. Octave Lapize fut le premier cycliste à atteindre le sommet du col du Tourmalet. Il ne resta pas en selle, terminant à pied. Au sommet il jura après les organisateurs : « Vous êtes des assassins. Oui, des assassins !  » L’étape s’étalait tout de même sur 325 km entre Bayonne et Luchon !Cent ans après, c’est 181 km de pentes que les coureurs avalent, avec au programme : le col de Marie-Blanque, le col du Soulor et le géant Tourmalet.
Les premiers à se lancer sont les amateurs de l’étape Mondovélo. Dix milles amoureux de la petite reine venus du monde entier pour conquérir le Tourmalet. Deux jours après le départ des amateurs, les pros du Tour arrivent de Luchon. A Pau, repos, repos et repos. Le départ pour le massif pyrénéen est prévu le jeudi 22 juillet du Palais Beaumont.

Une semaine de fête

A défaut de taureaux, on a des vélos. Tandis que Mont-de-Marsan fête La Madeleine du 16 au 20 juillet, Pau fête le centenaire du Tour. Du sang, des larmes et de la sueur, Christian Laborde raconte. Les exploits et les tragédies, les coups tordus et les coups du sort qui ont marqué le Tour dans les Pyrénées. « Qui raconte l’épopée du Tour a le droit de pleurer, de se mettre en colère, d’être excessif et, surtout, d’être de mauvaise foi », assure Christian Laborde.
La journée de repos sera jour de fête à Pau. Le passage de la soixante troisième caravane du Tour sera suivie vers 21 heures d’une caravane décalée, « la soixante quatrième du nom ». Chars loufoques et autres engins colorés défileront dans les rues du centre ville. Une caravane qui promet de faire du bruit. Les quatre cent cinquante bénévoles ont manipulé quatre tonnes de férailles, confectionné deux cent cinquante costumes sur mesure et travaillé pendant six mois pour mettre en marche cette  » caravane déjantée, rigolarde et festive ». Une pièce de théâtre, « jamais 203 », viendra couronner la petite reine. 

– « Je me souviens du Tour, vélociférations » par Christian Laborde, du lundi 19 au mercredi 21 juillet, au Théâtre Saint-Louis.
– La 64ème du Nom avec la compagnie Générik Vapeur défilera le 21 juillet à partir de 21h30.

 
Olivier Darrioumerle

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