L’hôpital de La Rochelle développe un outil précurseur pour anticiper les cas graves de Covid-19


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Publication PUBLIÉ LE 19/11/2020 PAR Anne-Lise Durif

Un premier volet de cette étude clinique a été mené sur 50 patients. Numa Health a développé un l’algorithme de triage qui permet d’identifier les patients qui dans 70% des cas, feront une forme sévère de la COVID-19, avec une admission en réanimation et/ou un décès. « Cet algorithme STC-19 analyse une combinaison spécifique de biomarqueurs sanguins, qui permet de déterminer un potentiel d’aggravation chez les patients : risque faible, modéré ou élevé. A terme, les urgentistes pourront s’appuyer sur ce score pour orienter leurs patients vers la prise en charge la mieux adaptée » explique le Dr David Chalvet, directeur médical de Numa Health International.

Ces avancées sont une première en la matière pour le monde hospitalier. L’anticipation de formes graves de la COVID-19 dès l’admission aux urgences hospitalières, permettraient une surveillance accrue des patients à risque et une mobilisation des ressources hospitalières adéquate pour les patients qui en ont le plus besoin. « Or à ce jour, il n’existe pas de consensus entre les divers protocoles hospitaliers car aucun examen ne s’est montré performant dans la prévision d’une dégradation du patient. Les résultats encourageant de cette étude pilote laisse entrevoir une solution qui permettrait de renforcer le triage des patients suspects de COVID à haut risque d’évolution vers une forme grave. Nos résultats devront bien entendu être consolidés et validés avant d’envisager un tel outil en routine clinique », explique le Dr Serge Bénéteaud, chef de service des urgences des Hôpitaux La Rochelle-Ré-Aunis.

« Les résultats encourageants de ces travaux de recherche conduisent aujourd’hui à lancer une étude élargie afin d’envisager à terme l’utilisation de l’algorithme en routine clinique », annoncent les deux partenaires dans un communiqué commun. Un second volet de l’étude clinique va être réalisé ces prochains mois sur un nombre de patients plus important et plus représentatif pour éprouver la méthode. Les résultats de ce second volet devraient être connus fin 2020 et faire l’objet d’une publication dans une revue médicale spécialisée.

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