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PUBLIÉ LE 09/03/2012 PAR Joël AUBERTSur de grands panneaux, on peutadmirer les portraits et apprendre l’histoire tantôt tragique, tantôtexemplaire de 25 femmes illustres, parfois tombées dans l’oubli.
Lasociologue et ancienne journaliste radio Victoria Man-Estier nousraconte le destin hors du commun de ces Périgourdines, architecte, femmepolitique, sculptrice, religieuse, cuisinière, ou controversée commeSoeur Marie Philomène, sans oublier la déesse tutélaire Vesunna ouencore Madame Pataud, femme préhistorique. A travers ces femmes et leurriche histoire, on réapprend sur le territoire. Chaque portraitappartient à un lieu, que ce soit le Périgord noir, blanc, pourpre ougris.
Un exposition féministe
« Jesuis féministe », rappelle Victoria Man-Estier, passionnée, qui a créécette exposition comme une journaliste, en menant une longue enquête. Etce n’est pas la première fois qu’elle travaille sur les femmesillustres souvent méconnues ou trop vite oubliées pour leur rendrehommage. Elle est entre autres l’auteure de « Marcelle Devaud, itinéraireexceptionnel d’une femme française » et de « Paris Femmes célébres ». Maisc’est aussi par amour du Périgord, où elle vient depuis 30 ans, queVictoria a eu l’idée de ses recherches. »C’est une façon de rendre auPérigord ce que le Périgord m’a donné, explique-t-elle simplemement.J’ai proposé mon projet à Bernard Cazeau, sénateur et président duconseil général de Dordogne, il y a deux ans. Il a immédiatement accepté. »
Photo : aqui.fr
Charlotte Lazimi
