Quand le CESER questionne le travail en Aquitaine


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/07/2013 PAR Lise Gallitre

Entre les différents effets de la mondialisation, des mutations économiques, des évolutions des besoins des entreprises et des nouvelles aspirations des salariés, une chose est sûre, les modes de gestion, d’organisation et de conception de l’emploi ont considérablement changé ces dernières années en France. Entre avril 2012 et mai 2013, la commission « Emploi et formation » du CESER a alors auditionné une quarantaine d’acteurs de l’emploi en Aquitaine.  » Le plus important pour nous dans cette année d’enquête et de questionnement a été de mettre en lumière la place de l’humain dans les enjeux du monde du travail  » a précisé Maguy Maruejouls avant de présenter les différents points autour desquels s’est articulée cette réflexion autour du travail en Aquitaine.

Positionner l’entreprise comme un lieu de reconnaissance sociale Ces dernières années, le marché du travail a vu apparaître en France des statuts de plus en plus diversifiés, un constat qui n’échappe pas à l’Aquitaine où le monde de l’emploi est en effet segmenté; le salariat reste prédominant mais l’essor des formes particulières d’emploi est considérable, qu’il s’agisse des coopératives, des groupements d’employeurs ou du statut d’auto-entrepreneur récemment évoqué dans l’actualité.  » Ce rapport rappelle combien il faut être attentif à ce que le droit du travail et le dialogue social soient en première ligne dans ces formes particulières d’emploi  » a alors rappelé Patricia Millepied, présidente de cette commission. En effet, bien que positif à de nombreux égards (opportunités liées au développement de l’entreprenariat collectif, cadre favorable pour certains publics…), ces nouvelles formes d’emploi présentent aussi des limites et des forts risques de précarisation: en Aquitaine, plus d’une entreprise sur deux est créée selon le modèle de l’auto-entreprise et moins de la moitié a déclaré en chiffre d’affaire positif l’année dernière. L’accompagnement et la santé au travail ont alors largement été soulevés dans ce que ce rapport du CESER a appelé  » Les défis posés par les mutations du travail et de l’emploi « , volet dans lequel les enjeux de qualité de vie, de compétitivité et de cohésion sociale au travail sont des domaines et des questions très souvent évoqués par les personnes auditionnées, chacune s’attachant à positionner l’entreprise, le lieu de travail, comme un lieu de reconnaissance sociale et de citoyenneté.


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