Quand le numérique favorise l’innovation sociale


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/09/2012 PAR Elise Lambert

« J’avais remarqué que pour consommer localement, cela était possible surtout pour l’alimentation », explique Alexandre Savin, co-fondateur du site achetons-local.com. Né le 1er septembre 2012, le site référence les fabricants locaux non alimentaires en Gironde.

Vêtements, accessoires de mode, bijoux, meubles, jeux de société… Chaque fabricant dispose d’un espace en ligne où il peut mettre en avant son savoir-faire et sa production. Avant de créer son site web, Alexandre avait pensé se lancer dans une vraie entreprise physique, avant de préférer le support numérique. Aidé par l’auberge numérique, agence d’initiatives numériques, Alexandre rappelle les nombreux avantages liés aux nouvelles technologies dans l’innovation sociale:

« Cela facilite la mise en relation, supprime les intermédiaires en favorisant les circuits courts. La communication virale, sur internet, a été la principale source de développement de notre projet. » Le choix d’une publication en ligne est aussi un choix financier. C’est moins coûteux, moins onéreux juridiquement et cela permet une facilité d’application élargie. »

achetons local

Pour autant, pas besoin d’être ingénieur informaticien pour créer son entreprise en ligne. Avec l’aide de l’auberge numérique, achetons-local a pu naître très vite. « A la base, je suis diplômé en master communication et marketing, donc je me concentrais surtout sur cet aspect pour l’association » assure Alexandre. « L’autre fondateur à l’origine du projet, Maxime, est ingénieur centralien. » L’auberge numérique leur a permis de s’auto-former, d’accélérer leur développement en bénéficiant d’un community management et surtout, d’avoir un endroit où s’héberger gratuitement avec tout le nécessaire informatique.

Si pour l’instant le site se concentre sur le département de la Gironde, « ce n’est qu’un début », assure Alexandre. « L’idéal serait de faire du localisme, au-delà des frontières françaises. »

Pour des consom’acteurs localistesConvaincu qu’un nombre grandissant de consommateurs prennent en compte le critère géographique dans le choix de leurs achats, Alexandre espère aussi par l’intermédiaire de son site favoriser l’économie locale et ses emplois. L’idée est aussi la mise en valeurs des savoirs spécifiques et historiques d’un territoire, liée aux impératifs environnementaux en limitant le transport de marchandises.

Si pour l’instant, les artisans recensés se concentrent surtout sur Bordeaux et la CUB, le bouche-à-oreille viral fonctionne et les consommateurs se manifestent.

Renouer avec la tradition tout en utilisant les outils de demain, c’est aussi ce que la « Social good week » espère favoriser. Une semaine pour prouver que le numérique peut oeuvrer pour un monde plus solidaire, en aidant l’émergence de projets locaux, par l’effacement des frontières.

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